Assassin's Creed, Subject 4 - extraits
"Rien n'est vrai, tout est permis."
Anna: Nikolaï! Nikolaï, ça va? Qu'est-ce qu'il se passe?
Nikolaï: Alek.
Anna: Mais Alek est...
Nikolaï: Je le vois dans mes rêves, Anna. Il m'appelle, il me supplie de l'aider, de le sauver de la potence. Mais je ne peux pas. Et là, alors qu'on lui passe la corde au cou, je vois sa peur, sa déception. Il me regarde, il lève la main et pointe son doigt vers moi au moment où le nœud se resserre... Un an a passé, et son fantôme me juge toujours coupable.
Les Assassins ne sont pas des ninjas, crétin. Et je n'ai jamais tué personne. Je travaille sur des ordinateurs. Aujourd'hui, pour changer le monde, il faut faire bien plus que simplement planter un couteau dans une gorge. Regarde l'élection à venir, le Mentor nous dit qu'il est indispensable que notre candidat gagne, sinon les Templiers auront un gros avantage. Et il a généralement raison, c'est une sorte de super-génie de la stratégie. Alors c'est notre boulot de faire en sorte que l'histoire aille dans la bonne direction.
_ C'est un faux.
_ Non! C'est ce que vous voulez! Le sceptre impérial de mon père, dans notre famille depuis des générations!
_ Contrefaçon. Une mauvaise copie. J'ai cherché cet objet durant la moitié de ma vie. Tu ne peux pas imaginer ce que j'ai enduré dans cette quête. L'original est inoubliable. Sublime. Il avait une lumière qui brillait de l'intérieur. Je n'ai jamais vu pareil métal, ni avant ni depuis. J'ai regardé dedans et j'y ai vu le changement du monde et un aperçu de l'avenir. J'ai vu le ciel cracher des éclairs et des milliers d'acres de forêt arrachés du sol. Des hommes déchirés comme du papier dans une lumière plus intense que le soleil. J'ai vu la mort et les ruines, et en leur cœur le Sceptre incinéré. J'ai vu le regard horrifié et peiné de ma femme quand j'ai boité jusque chez moi, blanchi et brisé. Alors je sais reconnaître un bâton quand j'en vois un.