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Le monde enchanté de Marine
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  • Marine, blogueuse, une accro aux livres et plus encore aux mangas, bujoteuse, amoureuse des chats, addict aux dramas et à la K-Pop, gameuse dans l'âme et fan des jeux Assassin's Creed et avide d'échanges avec d'autres lecteurs passionnés.
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14 avril 2020

|Roman| Le Dévoreur de Soleil, tome 1 : L'Empire du Silence de Christopher Ruocchio

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informations

Titre original: Empire of Silence

Auteur: Christopher Ruocchio

Traducteur: Nenad Savic

Editeur: Bragelonne

Genre: science-fiction

Parution: 2020

Pages: 788

Prix: 25 €

 

résumé

Ce n'était pas sa guerre. La galaxie se rappelle le héros qui a éradiqué jusqu'au dernier Cielcin dans le ciel. Mais on se souvient aussi du monstre qui a détruit un soleil, oblitérant tant de vies humaines – dont celle de l'Empereur lui-même – en outrepassant ses ordres.Hadrian n'était pas un héros. Il n'était pas un monstre. Il n'était même pas soldat.Sur la mauvaise planète, au bon moment, pour les meilleures raisons, Hadrian Marlowe emprunte un chemin qui ne peut que très mal finir. Il échappe à son père et à un destin de tourmenteur, mais se retrouve prisonnier d'une planète étrange et reculée.Forcé de se battre dans l'arène et de se confronter aux intrigues d'une cour planétaire, Hadrian doit combattre pour un Empire qu'il n'aime pas, contre un ennemi qu'il ne comprendra jamais.

 

note

3/5

c'était sympa 1

Sympathique

 

chronique

  Grâce à la masse critique organisée par Babelio en mars, j'ai pu recevoir ce tome 1 du Dévoreur de Soleil de Christopher Ruocchio. Pourquoi ce roman faisait-il parti de ma sélection? Parce que la couverture absolument magnifique m'a attirée, parce que le résumé était des plus alléchants. Et quand je l'ai reçu en avance, j'ai eu la surprise de voir que ce beau bébé faisait près de 800 pages! Et j'avoue que ça m'a fait peur... à juste titre!

Hadrian, notre héros, est en prison. Il a fait de grandes et de terribles choses comme avoir détruit le soleil de tout un système. Mais comment en est-il arrivé là? Il va nous conter son histoire, en commençant par le début, par ses origines, ses rencontres, ses aventures, ses mésaventures, entre autres!

Je me suis beaucoup attachée à Hadrian. C'est un personnage très travaillé et complexe mais extrêmement humain avec ses forces et ses faiblesses, ses bonnes et ses mauvaises actions. C'est ce que j'ai aimé chez lui. Un personnage que j'ai appris à connaître en étant au plus proche de lui, en suivant son évolution. Et il risque de me réserver encore bien des surprises par la suite, j'en suis sûr! Il va encore plus évoluer. Je veux absolument savoir ce qu'il va devenir, de pourquoi et comment il a pu détruire toute une étoile; de découvrir un peu plus les Cielcins, ces ennemis conquérants que tout le monde craint; de rencontrer cet empereur tellement cité, sous la coupe de la Fondation... il y a encore tellement à apprendre dans les prochains tomes!

Le roman est écrit à la première personne. On est ainsi dans la tête du personnage principal et cela nous permet d'être très proche de lui, de s'attacher plus facilement à lui. Pour ce qui est de l'univers, c'est INCROYABLE, DINGUISSIME, FOU, ÉTRANGE! Mais quelle imagination de la part de l'auteur! Une tuerie! C'est un space opera et c'est vrai que je n'ai pas non plus l'habitude de ce genre, du moins en littérature. C'est franchement surprenant et même moderne ici. C'est un peu comme si on mélangeait Star Wars, 300 et Gladiator, avec notamment plein de références et même des éléments/mots incongrus à tel point que je me demandais ce que ça faisait dans l'histoire (kébab, barbe à papa, motos, drones, des références à des auteurs littéraires et philosophes ayant vraiment existé...) d'où une certaine modernité. Et l'histoire dépeinte est en quelque sorte notre futur. C'est très difficile à expliquer. L'histoire se déroulerait des millénaires après notre époque, la Terre n'existe plus à cause de ce que l'Humanité lui a infligée (un écho de ce qui pourrait arriver si on ne fait rien en l'état actuel des choses), qui reste un rêve, vénérée comme une déesse dont on espère le retour. Le rythme est extrêmement lent, il ne faut pas s'attendre à de l'action à gogo comme je le croyais au vu du résumé. Tout tourne autour de la politique, de l'économie, de l'aspect militaire, entre intrigues et complots et bien d'autres choses. C'est super complexe, tellement riche et d'une densité folle. Ah oui, c'est du costaud! La lecture n'est vraiment pas facile! J'ai eu énormément de mal à entrer dans l'histoire, surtout que le vocabulaire n'est pas du tout facile (d'ailleurs, je n'ai réalisé que vers la fin, qu'il y avait un lexique pour comprendre le vocabulaire utilisé et des notes pour en apprendre plus sur les mondes cités ou rencontrés dans l'histoire ainsi que sur les personnages). Il m'a fallu un très très long temps d'adaptation, de familiarisation pour pleinement apprécier ma lecture. Mais il n'empêche que c'était assez long dans l'ensemble et que j'ai quand même peiné à avancer.

En bref, j'ai bien aimé ma lecture qui est super originale, l'univers est juste dinguissime mais c'est hyper nébuleux et complexe! Il m'a fallu énormément de temps avant d'être à l'aise avec l'histoire, avec les personnages, avec le vocabulaire, avec le style de l'auteur et encore, c'est un bien grand mot! Il y a beaucoup de longueurs, c'était long. Mais j'ai quand même envie de connaitre la suite et de retrouver Hadrian.

Je remercie grandement Babelio et les éditions Bragelonne pour l'envoi et la découverte de ce premier roman prometteur.

 

masse critique

 

extraits

Il me baptisa Hadrian, un nom ancien qui n'évoquait plus rien, à part ces hommes qui l'avaient porté avant moi. Un prénom d'empereur, idéal pour diriger et être suivi.
Les prénoms sont dangereux, une malédiction qu'il faut mériter et fuir à la fois. J'ai eu une longue vie, plus longue que celles que garantissent les thérapies géniques des Grandes Maisons de la pairie, et j'ai porté de nombreux noms. Pendant la guerre, j'ai été Hadrian le Demi-mortel, Hadrian l'Immortel. Après la guerre, j'ai été le Dévoreur de soleil. Pour les pauvres gens de Borosevo, j'étais Had le myrmidon. Pour les Jaddiens, j'étais Al Neroblis. Pour les Cielcins, j'étais Oimn Belu, voire pire. J'ai été de nombreuses choses: soldat et serviteur, capitaine et captif, sorcier, savant et à peine mieux qu'un esclave. Mais avant cela, j'ai été un fils.

 

Nous vivons dans des histoires, dans lesquelles nous sommes soumis à des phénomènes qui dépassent les mécanismes de l'espace et du temps. La peur et l'amour, la mort, la colère et la sagesse font autant partie de notre univers que la lumière et la gravitation. Les anciens les appelaient les dieux, car nous sommes leurs créatures, modelés par leurs vents. Tamisez les sables de tous les mondes, examinez tous les grains de poussière de l'espace, vous ne trouverez aucun atome de peur, pas un gramme d'amour, de drame, ni de haine. Et pourtant, ils sont là, aussi incertains et invisibles que le plus petit quantum, mais tout aussi réels. Et comme ces quanta, ils sont gouvernés par des principes qui nous dépassent.
Quelle est notre réponse à ce chaos?
Nous bâtissons un empire plus grand que tous ceux qui ont été. Nous ordonnons l'univers, nous modelons la nature extérieure pour qu'elle corresponde à des lois intérieures. Nous faisons de notre Empereur un dieu afin qu'il nous protège et commande au chaos de la nature. La civilisation est une prière: avec les actions adéquates, pensons-nous, il sera possible d'apporter la paix et le calme que désire ardemment tout cœur décent. La nature résiste, cependant, car même dans le cœur d'une ville comme Meidua, même sur un monde aussi civilisé que Delos, il reste possible pour un jeune homme de prendre le mauvais virage et de se retrouver devant les mauvaises personnes. Aucune prière n'est parfaite. Aucune ville.

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Commentaires
N
C'est vrai que la couverture est magnifique *o*<br /> <br /> Ce pavé m'intrigue pas mal, je vais le mettre sur ma wish-list, sait-on jamais !
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