Auteur : Paul Watson
Editeur : Glénat
Genre littéraire : témoignage/essai
Parution : 2016
Pages : 47
Prix : 4,99 €
Il existe des solutions au dérèglement climatique, mais personne ne semble vouloir les entendre. Fidèle à ses méthodes d’activiste, Paul Watson dégaine un manifeste. Cet opuscule uppercut qu’il remettra aux différents gouvernants participant à la COP 21 s’adresse à chacun d’entre nous.
Objectif de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques à Paris : maintenir la hausse des températures en deçà de 2 degrés. Percutant, dramatiquement réaliste, Urgence ! Si l’océan meurt nous mourrons est un appel au monde à se mobiliser pendant qu’il en est encore temps.
Le « capitaine » Watson s’appuie sur ce qu’il définit comme les trois grands piliers de l’écologie – la diversité, l’interdépendance et les ressources limitées – et affirme que les germes, les vers de terre, les abeilles et les arbres sont plus importants que l’humanité. Provocation? Conviction. « Nous avons besoin d’eux, l’inverse n’est pas vrai. » Avec un credo : « l’eau est le sang de la planète », l’océan est à la base de tout.
Quand on agite les océans et les esprits depuis plus de quarante ans, on ne baisse pas les bras. Au-delà du constat brut, Urgence ! Si l’océan meurt nous mourrons propose des solutions concrètes à mettre en place par gouvernants et citoyens.
On ressort de la lecture de ces pages sinon convaincu au moins ébranlé dans ses certitudes. Avec cette phrase en tête : « L’humanité a franchi le seuil de tolérance écologique (…). La COP 21 est sa dernière chance. »
3/5
SYMPA
Je suis vraiment admirative du travail qu'accomplissent Paul Watson et tous les bénévoles, de Sea Shepherd en général et je suis vraiment de tout coeur avec eux. C'est grâce à eux, à leurs combats perpétuels pour préserver la vie marine que j'ai pu comprendre la réelle importance de celle-ci et c'est aussi grâce à eux si j'ai pu ouvrir les yeux sur les atrocités, les horreurs que l'homme peut faire, dont j'étais loin de m'imaginer.
Mon but n'est pas de me lancer dans un débat, ni de critiquer ce qui est (au début) une critique de la société, du monde. Pour moi, c'est plus un cri du coeur, un état de fait, une mise au point. Ce petit livre a été fait pour interpeller les gens et les gouvernements à l'aube de la Cop21 sur ce qu'il se passe réellement dans le monde. Un cri d'alarme des écologistes pour l'océan. Et donc Sea Shepherd n'a pas peur de dire les choses, l'organisation utilise des mots forts parce qu'il le faut, il faut dire la vérité et interpeller le plus grand monde. Sea Shepherd insiste sur le fait que ce n'est pas que l'océan dont il est question, c'est la Nature toute entière, la Terre qu'il faut à tout prix protéger et donc on nous démontre l'importance de chaque espèce, de la biodiversité, des végétaux, des animaux, du microorganisme jusqu'à la baleine.
On y retrouve des chiffres, des données scientifiques, des faits réels, des explications, plein d'expressions imagées pour nous faire réaliser et comprendre.
On nous livre des solutions, tout ce qui est souhaitable, beau, magnifique, qui serait parfait mais... c'est un bien grand rêve, surtout à l'heure actuelle (certaines choses voulues sont un peu extrêmes à mon sens) mais c'est bon de les poser, de les émettre.
Ce n'est pas une lecture indispensable sans compter que chacun peut avoir son propre avis sur la question mais elle a le don de nous faire prendre conscience de l'importance des océans.
Je terminerais par ceci. On dit que les forêts sont les poumons de la Terre. C'est vrai. Mais ce sont les océans qui fournissent la plus grande majorité de l'oxygène. Alors imaginez un peu un monde sans océans... (indice: tout est dans le titre!)
La première loi de l'évolution est: s'adapter ou mourir.
Imaginez un monde sans vers, sans phytoplancton, sans zooplancton, sans abeilles mellifères, sans bactéries, sans baleines, sans herbe, sans arbres, sans poissons. Imaginez un monde sans hommes. Car sans les autres, l'homme ne peut exister. Nous avons besoin d'eux. Ils n'ont pas besoin de nous.
"Nous sommes des passagers, nous ne sommes pas l'équipage."
La hausse du niveau de la mer et les inondations. L'avancée ou le retrait des glaciers. La pollution de l'air et de l'eau. Les extinctions d'espèces. C'est la planète eau. Toute vie est eau. Sans eau, pas de vie.
Merci pour cette chronique, je garde ça quelque part