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Le monde enchanté de Marine
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  • Marine, blogueuse, une accro aux livres et plus encore aux mangas, bujoteuse, amoureuse des chats, addict aux dramas et à la K-Pop, gameuse dans l'âme et fan des jeux Assassin's Creed et avide d'échanges avec d'autres lecteurs passionnés.
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27 mai 2014

Kenshin le Vagabond, tome 1 (roman) - extraits

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Depuis qu'il avait renoncé à son passé de "Battosaï l'assassin", Kenshin goûtait à la liberté et à la légèreté de ne rien porter sur ses épaules. Le vagabond qui voyageait au gré du vent et vivait au jour le jour n'avait pas d'autre désir que celui de protéger humblement à l'aide de son sabre ceux qui croisaient son chemin. Néanmoins, depuis qu'il demeurait au dojo Kamiya, des liens s'étaient tissés malgré lui avec Kaoru, Yahiko Myôgin, Sanosuké Sagara.

 

 

 

_ Q... qui es-tu? dit Someya, ouvrant enfin la bouche.
_ Vous feriez mieux de vous taire, dit Kenshin sèchement, retenant tant bien que mal sa colère. La Restauration a été réalisée au prix de nombreux morts. C'est vrai, elle n'est pas parfaite. Mais les survivants devraient davantage penser au bien du plus grand nombre de personnes, plutôt que de s'intéresser à leurs profits personnels. Sinon, toutes ces morts n'auront servi à rien. Si vous foulez du pied la volonté des sacrifiés...
En disant cela, Kenshin s'approcha lentement de Someya qui fit basculer sa chaise en arrière et se redressa. A ce moment précis, Kenshin posa la main sur la garde de son sabre. Someya ne vit qu'un éclair blanc.
_ ... vous vous retrouverez dans le même état, conclut Kenshin en remettant le sabre à la ceinture.
A cet instant, Someya se crut pourfendu. Sans pour autant battre en retraite, il n'en était pas moins livide de peur.
_ Je vous laisse.
Kenshin baissa la tête, ferma la porte sans se retourner, et sortit tandis que le bureau de Someya s'écroulait sur la moquette, fendu en deux.

 

 

 

Quand Sanosuké se battait, il oubliait tout. En affrontant ses adversaires, il se sentait libre de corps et d'esprit. Mais après le combat, une fois seul, il était envahi d'une inconsolable tristesse. Cette profonde mélancolie contrastait avec son allure vaillante habituelle. Une force étrange l'attirait dans un monde d'où il revenait difficilement. "Je dois réagir...", se disait-il sans parvenir à lutter. Autrefois, le vagabond Kenshin Himura avait réussi à extraire Sanosuké de ce monde par la force.

 

 

 

Jadis, Sanosuké était le vrai "bagarreur de service" des bas-fonds de la société des quartiers est de Tokyo. Son métier, c'était de se battre. On l'appelait avec respect "Zanza, le bagarreur pro". Chaque jour, en échange de "défraiements", il brandissait son gigantesque sabre Zanbatô (fut créé à l'époque des guerriers pour terrasser un adversaire en même temps que sa monture) au beau milieu de la rue.

 

 

 

Un démon du sabre, voilà ce qu'était Kenshin... Cet homme habituellement si tranquille, étourdi même parfois, devenait méconnaissable. Le portrait effrayant d'un guerrier, mille fois exposé aux pires conflits...
Qui pouvait être assez vaillant pour le défier?

 

 

 

Il répondit à Taé en plaisantant:
_ Dites donc, on ne dirait pas comme ça mais vous êtes une sacrée fan!
Il s'apprêtait à sortir de la taverne quand Tsubamé Sanjô l'appela. D'une grande timidité, la jolie fille avait le visage pâle, crispé, et du mal à s'exprimer. Sanosuké devina sans mal qu'elle voulait elle aussi une estampe de Hachirô Iba.
_ Bon d'accord, alors ce sera deux portraits de Hachirô Iba, de la main de Tsunan Tsukioka. C'est bien ça? résuma-t-il.

 

 

 

Le visage de Tetsuma se voila.
_ Les cheveux roux et une grande blessure en croix sur la joue gauche... murmura Tetsuma en lui jetant un regard méfiant. Avec cette description, je m'attendais à voir un sabreur de grande taille, mais en réalité... petit, gringalet et avec une tête de souris...
_ Mais enfin, monsieur Ôkubo!... Je suis désolée, monsieur Himura, s'empressa-t-elle de s'excuser.
_ Oh, mais ce n'est rien. Ne vous en faites pas.

 

 

 

_ Monsieur Daigorô, dit Kenshin pour l'encourager, ce n'est pas bon pour la santé de ne pas manger! Pour ma part, cela fait bien longtemps que je n'ai pas eu le droit à un tel dîner!
L'ouïe fine de Kaoru ne laissa pas passer ce petit commentaire.
_ Que veux-tu dire par là, Kenshin? Les plats que je prépare tous les jours, tu les trouves si mauvais que ça, peut-être?
_ Nnnon, dit Kenshin, gêné par cette accusation, euh... pas du tout. C'est juste que Taé est une professionnelle... Elle maîtrise, c'est son métier, vous comprenez...
Ses explications servirent à peine à masquer la colère que Kaoru s'efforçait de garder au fond d'elle-même. Si Taé n'avait pas été là, elle aurait jeté à Kenshin tout ce qu'elle aurait trouvé sur son passage. Bagarreuse et à la langue toujours bien pendue, Kaoru était d'une agressivité peu commune, ce qui contrastait avec son apparence, ses gestes élégants et ses doux yeux noirs.

 

 

 

_ Bon, ça suffit! cria Kaoru, on t'a assez entendu, Yahiko!
Mais une fois lancé, il poursuivit sans relâche ses moqueries.
_ Tais-toi, chipie! Tu as peur toi aussi, c'est ça?
_ Comment? Répète voir, espèce de nabot!
_ De quoiii?

 

 

 

Kaoru s'imagina avec Kenshin et Yahiko, enfermés ensemble dans l'obus. Mais, au lieu de l'image d'un projectile en l'air, elle vit passer devant ses yeux trois corps brûlés... La scène était pénible à visualiser.

 

 

 

_ En tout cas, poursuivit-il, t'as plus qu'à t'excuser, et si ton vieux n'est toujours pas content, eh ben, tu t'en vas. Hé, si tu veux, c'est un dojo pourri ici, mais tu peux venir chez moi!
A l'entendre prononcer "dojo pourri", Kaoru perdit patience.
_ Quoi? Répète ce que tu viens de dire! C'est mon dojo d'abord! Et tu le trouves comment, dis?
_ Ben... euh... c'est-à-dire que...
Yahiko cessa d'argumenter en pensant au conséquence que cela pouvait avoir si Kaoru se mettait en colère, étant donné que c'est elle qui lui assurait le logis et le couvert.
_ Tu te tais, Yahiko!

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