Beaux livres | Tout l'art de Death Stranding
Titre original : The Art of Death Stranding
Auteur : Hideo Kojima/Yoji Shinkawa
Traducteur : Basile Beguerie
Editeur : Bragelonne
Collection : Pop Culture
Genre littéraire : beaux livres/jeux vidéos/artbook
Date de sortie : 2020
Nombre de pages : 256
Prix : 29 €
Dans ce beau livre illustré de 256 pages, plongez au cœur des centaines de dessins conceptuels qui ont mené à la création des personnages, des équipements, des lieux et des créatures uniques qui font toute la richesse du jeu Death Stranding. Retrouvez également les premiers concepts artistiques abandonnés et les nombreuses peintures signées par l’artiste Yoji Shinkawa.
4/5
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Death Stranding est un jeu vidéo très spécial, un post-apo très stressant et sombre. Un OVNI dans le monde du jeu vidéo. Un jeu auquel j'ai joué, sans le terminer, du fait que je n'avais pas encore de PS4 à moi à ce moment-là et j'avoue que, même ce soucis réglé, j'ai toujours eu peur de le reprendre. Mais je le ferais un jour !
Il y a deux grandes parties mises en avant. Une sur les personnages et une autre sur les lieux du jeu.
Pour ce qui est des personnages, on découvre Sam Bridges, notre héros, interprété par l'acteur Norman Reedus (aka Daryl dans The Walking Dead) ; c'est l'occasion de découvrir son matériel : tenues, exosquelette, bottes, gants, son détecteur (Odratek), son bouclier, la capsule de BB, son sac ; l'apparence des personnages Die Hardman, Bridget Strand, Amélie, Mama, Lokne, Heartman, Deadman ; Fragile, interprétée par Léa Sédoux, la patronne d'une société de livraison du même nom ; Higgs qui est le chef de l'organisation Homo Demens, très dangereux (ses tenues, ses masques, les références égyptiennes pour son look) ; on découvre le personnel de la société Bridges qui cherche à rétablir les liens entre différentes villes très éloignées les unes des autres (différentes tenues pour différents rôles : mortuaire/sécurité/livraison...) ; à quoi ressemblent les Mules et les Porteurs, des hors-la-lois qui volent les cargaisons et pillent les structures ; les terroristes ; Clifford Unger et ses guerriers de la Première Guerre Mondiale, de la Seconde, du Viêtnam qui ont l'apparence de squelettes ; les Échoués, ces créatures étranges, très dangereuses, invisibles parfois, qui prennent l'apparence d'humains ou d'animaux morts. On découvre également les concept arts/croquis des armes, des véhicules, des machines, des structures qui ont une place prépondérante dans le jeu.
Pour ce qui est des lieux, ils représentent la grandeur, l'immensité, la désertion car il reste peu de vivants, les villes sont parfois entourées d'enceintes et de fortifications, elles sont de véritables vestiges du passé avec une note futuriste. Il y a la ville relais centrale, la capitale relais, la ville relais portuaire, la ville relais du lac, la ville relais du sud, la ville relais frontière ; les lieux non-utilisés ; les centres Bridges ; le centre médical des Pseudomères (les incubateurs de BB) ; le service d'isolement (pour les personnes en fin de vie) ; les incinérateurs ; les fermes éoliennes ; les laboratoires de Mama et de Heartman ; les camps de Mules ; les colonies de Preppers ; les stations météo ; la chambre privée ; les paysages urbains et naturels ; la Grève d'Amélie pour la finalité.
Ce qui est un peu dommage, c'est qu'il s'agit d'un artbook dans le plus strict sens du terme. Il n'y a donc pas de textes, pas d'explications, seulement des illustrations et de courtes légendes. Pour les points forts, les illustrations du jeu/croquis/concept art parlent d'eux-même ! Le graphisme du jeu est une dinguerie en soi, les couleurs choisies sont subtiles (obscurité vs lumière), le soucis du détail est incroyable. Autre point intéressant, l'artbook nous permet de voir ce qui a été gardé et ce qui a été laissé de côté pour le rendu final.
En bref, Tout l'art de Death Stranding est un superbe artbook ! Pas de texte mais une multitude d'images tirées du jeu, de concept art, et de croquis sur les personnages, les lieux, les factions rencontrées, la technologie... Un véritable régal pour les yeux et cela rappelle à quel point Death Stranding est unique en son genre !