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Le monde enchanté de Marine
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  • Marine, blogueuse, une accro aux livres et plus encore aux mangas, bujoteuse, amoureuse des chats, addict aux dramas et à la K-Pop, gameuse dans l'âme et fan des jeux Assassin's Creed et avide d'échanges avec d'autres lecteurs passionnés.
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30 juin 2023

Roman | Sous la montagne de feu de Sarah Lark

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Informations

Titre Original : Die Legende des Feuerberges

Autrice : Sarah Lark

Traducteur : Jean-Marie Argelès

Editeur : L'Archipel

Genre littéraire : romance/historique

Date de sortie : 2023

Nombre de pages : 616

Prix : 25 €

 

résumé

Nouvelle-Zélande, 1880. Aroha vit heureuse dans l'orphelinat que dirige sa mère Linda à Otaki, sur l'île du Nord. Jusqu'à ce jour de septembre où, à 14 ans, elle réchappe de peu à une catastrophe.

Pour l'aider à surmonter le traumatisme et le sentiment de culpabilité qui ne la quitte plus depuis, Linda décide de l'envoyer à Rata Station, la ferme où sa demi-sœur Carol élève des moutons.

Aroha y fait connaissance de ses cousins Robin, qui rêve de devenir acteur, et de sa sœur March, aussi enjouée qu'ambitieuse. Une amitié indéfectible va se nouer entre les adolescents, à ce moment charnière de leur vie où déjà il leur faut faire des choix.

Ces descendants des premiers colons sauront-ils, malgré les coups du sort, prendre leur destin en main pour se bâtir une vie meilleure ?

 

note

4/5

J'ai beaucoup aimé 6

TOP

 

chronique

Fleurs de feu est une saga de Sarah Lark que j'adore, les deux premiers tomes ayant frôlé le coup de cœur selon mes critères. J'attendais donc beaucoup de ce troisième tome intitulé Sous la montagne de feu et si j'ai beaucoup apprécié ma lecture, elle ne fut pas à la hauteur de mes attentes, ayant été moins charmée.

Sous la montagne de feu reste dans la continuité du Chant des Coquillages, en faisant un saut dans le temps et en s'intéressant plus particulièrement à la troisième génération depuis Cat et Ida, les héroïnes du premier roman Fleurs de feu, dont la famille s'est encore plus élargie. Ces nouveaux personnages, ces jeunes gens auxquels nous nous intéressons sont Aroha, la fille de Linda et donc petite fille de Cat, qui a un véritable don avec les langues et qui se sent maudite selon les croyances maoris, ayant peur de s'attacher à un homme car ceux proches d'elle finissent par disparaître ainsi que Robin, le dernier fils de Cat, jeune oncle d'Aroha (ils ont le même âge), différent, naïf, peu sûr de lui et passionné de théâtre. Si j'ai beaucoup apprécié Aroha, j'ai vraiment détesté Robin, bien loin du genre de personnage masculin que j'apprécie. J'étais beaucoup moins sensible à son parcours chaotique. J'ai aussi également beaucoup aimé March, la petite fille de Jane, une jeune femme de poigne spécialisée dans l'économie et qui va se battre dans un monde masculin. Les anciens personnages des précédents tomes sont bien présents, mais pas tous comme Ida et Franz par exemple. Mais ces personnages ne sont plus sur le devant de la scène. D'anciennes connaissances néfastes refont leur apparition comme les terribles Vera et Joe, et de nouveaux ennemis s'en viennent.

Ayant lu le second tome il y a environ un an, mes souvenirs n'étaient plus aussi nets, heureusement, l'autrice permet quelques rappels en début de roman pour mieux situer les personnages car la fresque familiale est gigantesque. Je me suis aussi amusée à faire un petit arbre généalogique à côté pour bien me rappeler qui était qui par rapport à qui et il m'a bien servi au début.

La lecture est toujours aussi enrichissante, qui permet vraiment d'en savoir plus sur les Maoris, sur leurs us et coutumes, sur leur adaptation, leur évolution. Un univers qui ne m'est vraiment pas familier et que j'aime à découvrir à travers les récits de Sarah Lark. Nul doute que le travail de recherche est colossal pour une meilleur immersion et un certain réalisme. Et comme toujours, Sarah Lark n'hésite pas à dénoncer les inégalités de sexe et sociales, les injustices et met en avant des tragédies humaines. Dans ce troisième tome, on sent vraiment l'impact qu'on eut les colons en Nouvelle-Zélande, les Maoris ont dû malgré eux s'adapter et l'île se lance vers l'industrialisation de masse.

J'ai mis du temps à lire ce troisième tome (plus d'une semaine) et ce n'est pas à cause des 600 pages car j'avais lu les deux précédents en 3 ou quatre jours, ayant du mal à les lâcher. Non, je l'ai trouvé bien moins addictif, les intrigues un peu moins prenantes et il m'a manqué ce côté addictif auquel j'étais tant habituée. De bien nombreuses longueurs sont aussi à déplorer et j'ai manqué à plusieurs reprises de décrocher de l'histoire.

En bref, une très bonne lecture mais j'ai été bien moins charmée que pour les deux premiers tomes, la faute à des personnages qui m'ont laissé relativement de marbre, surtout un en particulier et à un manque d'addictivité flagrant. J'espère donc que le prochain tome me plaira davantage et relèvera le niveau de la série !

Je remercie chaleureusement Mylène et les éditions L'Archipel pour la lecture de ce roman.

 

Fleurs de feu, tomes 1 * 2

 

extraits 

Aroha aurait pu aider à laver Koro, à lui mettre la tenue des guerriers et à le parer des plumes des morts, mais elle était pétrifiée. Dans sa tête se mélangeaient les souvenirs épouvantables de la nuit et ceux de l'accident de chemin de fer et, sans cesse, elle entendait les paroles de la mère d'Haki : "Je te maudis, fille pakeha", et la mise en garde de la grand-mère de Matiu : "Sois prudent, mon petit-fils. Il peut être dangereux d'incarner le fil du cerf-volant que désirent les dieux...". Un deuxième homme avait voulu retenir la fille dont le maunga était ancré dans le ciel. Il l'avait lui aussi payé de sa vie.

 

Nous vivons au XIXe siècle, nous, c'est-à-dire tous, Maoris, compris. Nous partageons un pays et une monnaie, beaucoup ont la même croyance. Le monde est sillonné de routes, le chemin de fer existe, il y a des usines et des marchandises que les Maoris eux aussi désirent acheter. Ils ne sont plus des sauvages depuis longtemps, à supposer qu'ils l'aient jamais été. Je trouve ce mot inconvenant pour tout homme, quel qu'il soit. Et il n'a jamais existé de bons sauvages. Vous vous rappelez peut-être les guerres Hauhau ? Des Maoris fourvoyés en sont venus à l'idée de rappeler à la vie les anciennes coutumes polynésiennes. Ils coupèrent les têtes de leurs ennemis, les fumèrent afin de les garder comme souvenirs. Ce n'est pas à cela que vous vous voulez revenir, n'est-ce pas ? Vous devrez alors admettre que les Maoris veuillent être des prestataires de services comme nous tous. Ils modifient leurs coutumes afin de pouvoir se montrer aux touristes sans que ces derniers prennent peur. En retour, le touriste doit admettre que le jeune homme qui danse le haka le soir les accueille pendant la journée à la réception et leur montre leur chambre. En livrée, si le propriétaire de l'hôtel y tient, un propriétaire qui peut parfaitement être un Maori en costume.

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Commentaires
T
Tiens tiens... Un livre de 616 pages... chroniqué après le 21 juin 2023! Il aurait tout à fait sa place dans les challenges qui ont pris la suite du "pavé de l'été" dont Brize n'assure plus l'organisation cette année (après 11 éditions d'affilée tout de même).<br /> <br /> => si le coeur vous en dit, inscrivez-le à celui ("les épais de l'été") que j'organise sur le blog de dasola, sans oublier "Les pavés de l'été" sur le blog La petite liste de Sibylline...<br /> <br /> Je dis ça je dis rien! ;-)<br /> <br /> Et si vous avez d'autres bouquins de plus de 600 ou de 550 pages dans votre PAL: les deux challenges sont ouverts jusqu'au 23 septembre!<br /> <br /> Sarah Lark y est déjà représenté par Le chant des coquillages (lu par Mara).<br /> <br /> (s) ta d loi du cine, "squatter" chez dasola
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