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Le monde enchanté de Marine
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  • Marine, blogueuse, une accro aux livres et plus encore aux mangas, bujoteuse, amoureuse des chats, addict aux dramas et à la K-Pop, gameuse dans l'âme et fan des jeux Assassin's Creed et avide d'échanges avec d'autres lecteurs passionnés.
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21 décembre 2023

Roman | Assassin's Creed : La Cité Dorée de Jaleigh Johnson

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informations

Auteur : Rayleigh Johnson

Traductrice : Lise Capitan

Editeur : 404 éditions

Genre littéraire : historique/fantasy

Date de sortie : 2023

Nombre de pages : 384

Prix : 18 €

 

résumé

CONSTANTINOPLE, AN 867 DE NOTRE ÈRE – Dans l'ombre du palais, une conspiration se trame. L'Empereur Basile Ier, assoiffé de pouvoir, a décidé de faire assassiner son fils.
Informés de la présence de membres de l'Ordre des Anciens à Constantinople, Ceux qu'on ne voit pas envoient Hytham rejoindre le maître Assassin Basim Ibn Ishaq avec une mission : infiltrer la garde impériale.
Mais ce n'est pas tout : officieusement, Hytham est également chargé d'enquêter sur Basim, dont la loyauté envers la confrérie est mise en doute. Pour mener à bien ses missions, Hytham devra nouer des alliances inattendues et peut-être devenir mentor à son tour...

 

note

5/5

j'ai beaucoup aimé 3

GÉNIAL

 

chronique

Je ne le répéterais jamais assez mais Assassin's Creed est ma licence de jeux vidéos favorite entre toutes et comme pour beaucoup d'autres univers, je tiens à lire tous les supports (beaux livres/comics/romans...). Ayant fini récemment à 100 % le jeu vidéo Assassin's Creed Mirage qui mettait en avant un Assassin du nom de Basim, protagoniste et antagoniste du précédent jeu Assassin's Creed Valhalla, je me suis de suite embarquée pour le roman Assassin's Creed : La Cité Dorée.

La Cité Dorée se passe plusieurs années après les événements du jeu vidéo Mirage mais ne spoile en rien ledit jeu, ce qui est un plus. On sait juste que suite à un certain événement à la fin du jeu, Basim n'est plus vraiment lui-même et tout se mystère s'épaissit et flotte autour de lui dans ce tome. Il n'est pour autant pas le héros de ce roman, il s'agit en réalité d'Hytham dont nous avons le point de vue. Hytham qui a rejoint le rang des Assassins il y a quelques années. Ils ont alors une mission commune qui les enverra à Constantinople, surnommée la Cité Dorée et cela est presque un retour aux sources (rappelons-nous AC Révélations mais bien des siècles plus tard). Leur but est d'empêcher l'Ordre des Anciens de s'approprier Constantinople et d'empêcher l'assassinat du jeune prince héritier. Basim a, quant à lui, ses propres desseins secrets et Hytham est chargé de garder un oeil sur son maître car Ceux qu'on ne voit pas (la Confrérie des Assassins) ne lui font plus vraiment confiance.

L'intrigue se passe principalement en un seul et même endroit, le palais où réside l'empereur Basile, son impératrice Eudocie et leur fils, Léon. Hytham est chargé de veilleur sur Léon, de déjouer les plans pour le tuer et de découvrir qui en a après lui. La relation entre Léon et Hytham va beaucoup plus loin que ce qui était prévu, le jeune garçon s'attache à son garde et Hytham nous montre un visage paternel, ce qu'il a renié en rejoignant le Credo. Je l'ai beaucoup apprécié, bien plus que dans Valhalla où je n'avais pas d'accroche avec lui, où il était peu mis en avant. Quant à Basim, il est extraordinaire ! C'est un personnage ambivalent et très ambigu. Il est difficile à cerner et encore plus ici, il ne dévoile pas facilement ses émotions, ses sentiments, ses motivations mais parfois, on les ressent d'une manière ou d'une autre. Il est redoutable, intelligent, instructeur et a une capacité à rester dans l'ombre/à se faire discret incroyable même si c'est un attrait du parfait Assassin. J'ai adoré leur relation. Ils ne se connaissaient pas, se sont jauger, ont eu du mal à se faire confiance l'un l'autre, on ressent quand même qu'il y a un certain attachement qui s'est développé chez Basim pour Hytham, quant ce dernier développe de l'admiration pour son maître malgré ses secrets. Ils sont presque comme père et fils et quand on connaît Basim, son passé particulier, on ressent tout cela plus intensément. C'est donc devenu plus qu'un partenariat. C'est d'ailleurs intéressant de voir l'accentuation sur leur dénomination tout au long du roman : Basim, le maître ; Hytham, l'acolyte.


Ce que j'aurais aimé, c'est avoir un dernier chapitre impactant, pour bien faire le lien avec AC Valhalla qui se déroule juste après puisqu'on sait que Basim et Hytham ont rencontré Sigurd, chef viking du Clan du Grand Corbeau, frère adoptif d'Eivor, notre héros du jeu, à Constantinople, un personnage qui a intrigué tout de suite Basim. En tout cas, j'ai mieux compris pourquoi Basim cherchait tant à se rapprocher des vikings présents sur place, s'intéressant à leur culture et leurs clans et l'on sait bien pourquoi si on a joué à Valhalla.

J'ai donc trouvé le récit très intéressant, avec des secrets, beaucoup d'action, les combats sont bien représentés et le domaine d'expertise des Assassins bien mis en avant. Aucun ennui !

En bref, sans surprise, j'ai adoré ma lecture ! Pas indispensable, mais je trouve qu'elle apporte beaucoup à l'histoire et surtout à la relation entre Basim et Hytham que nous découvrions dans AC Valhalla. Une histoire prenante, des personnages intéressants, des intrigues et de l'action ! PS : Il ne faut pas forcément avoir joué à AC Mirage pour le lire mais au moins, avoir joué à AC Valhalla.

 

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Jeux vidéos, romans, BD, comics, beaux livres, film...

 

extraits

_ Pourquoi êtes-vous venu me chercher cette nuit-là ? demanda l'acolyte. Pourquoi ne m'avez-vous pas laissé subir les conséquences de mes erreurs ?
Basim lui adressa un regard surpris, comme si la réponse coulait de source.
__ Je ne voulais pas te voir sacrifier ta vie pour le garçon, répondit-il. Tu es précieux, Hytham, pour Ceux qu'on ne voit pas, mais aussi pour moi.
Il avait dit cela avec une telle simplicité. Mais l'acolyte remarqua surtout le ton qu'il avait employé. Ce n'était pas celui de quelqu'un qui décrit une marchandise ou un outil dont la seule valeur réside dans son utilité.

Mais pouvait-il faire confiance en Basim ?
Non. Pas plus que Basim n'était en mesure d'accorder toute sa confiance en Hytham. Le maître savait que Ceux qu'on ne voit pas avaient envoyé l'acolyte pour l'espionner. Sachant cela, il aurait pu agir différemment à son encontre. Il aurait pu se fermer entièrement face à Hytham, le laisser mourir dans cette cave aux mains d'Isaac ou l'exiler loin de la ville et de Ceux qu'on ne voi pas quand il avait désobéi aux ordres.
Mais Basim n'avait rien fait de tout cela. A la place, il s'était lié d'amitié avec Hytham, l'avait remis sur le droit chemin quand il s'était égaré et l'avait aidé alors qu'il n'y était pas tenu. Et peut-être que tout cela était aussi une façon pour Basim de comprendre la nature profonde d'Hytham et de savoir quoi faire pour le manipuler. Peut-être que rien dans cette relation n'était authentique, mais l'acolyte choisit d'y croire quand même. Il avait choisi de penser que Basim avait bien d'autres talents que la manipulation et les subterfuges. Dans le fond, c'était un homme compliqué, qui travaillait dans l'ombre et poursuivait ses propres démons.
Chacun avait sa petite voix dans le noir, qui se moquait de ses échecs.
Même Basim.

 

C'est alors que Basim s'écarta du mur, Hytham à son côté.
Ils s'étaient positionnés derrière leurs cibles. La pluie dissimulait le bruit que pourraient produire leur pas, et ils se mouvaient sous les gouttes de pluie avec aisance. Les ombres les maintenaient en sécurité, les dissimulant au reste du monde. Elles étaient leur foyer, un espace liminal où ils pouvaient se cacher et observer.
Ou chasser.

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