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Informations

Titre original : 3 Metri sopra il cielo

Auteur : Federico Moccia

Traductrice : Monique Baccelli

Editeur : Gallimard Jeunesse

Genre littéraire : contemporain/romance

Parution : 2006

Nombre de pages : 384

Prix : 8,65 €

 

résumé

Jeunes et déchaînés, ils s'aiment
jusqu'à décoller de terre,
jusqu'à toucher le ciel.
Plus que ça.
Au moins.., trois mètres au-dessus du ciel !
Mais ils ne sont pas seuls: il y a le lycée,
les parents, la bande de copains qui dérape
et franchit les limites...

 

note

3/5

C'était sympa3

SYMPA

 

chronique

Trois mètres au-dessus du ciel est une relique de ma PAL, cela fait très longtemps que ce roman attend d'être lu (bientôt 10 ans, oups !) et je me suis enfin décidée à le lire cet été parce que la romance contemporaine s'y prêtait bien. Quand j'étais ado, j'avais vu plusieurs fois son adaptation cinématographique que j'avais adoré à l'époque (et même vu le deuxième), c'était tout à fait le genre que j'affectionnais tout particulièrement et je l'avoue, j'avais bien craqué pour l'acteur principal !

J'ai eu la bonne surprise de voir que le roman me proposait plusieurs points de vue et non pas seulement ceux des deux protagonistes principaux, même s'ils n'étaient pas aussi intéressants. Nous avons Babi, une fille de bonne famille, excellente élève sans histoire, au fort caractère qui va rencontrer Stefano, plus connu sous le surnom de Step, un bad boy violent, lunatique, bagarreur et charmeur. Ce dernier va complètement chambouler sa vie, à tel point qu'elle prendra goût à l'interdit et lui, à travers elle, trouvera enfin quelqu'un à qui s'attacher, qui l'accepte pour le meilleur et pour le pire.

Durant ma lecture, j'avais la superbe bande-son en tête, le visage des acteurs en tête et c'était plutôt sympa. J'ai lu le roman très rapidement tellement c'était fluide (bien que j'ai quand même un reproche par rapport au style d'écriture). Je peux le dire, à l'image de Step sur sa moto, le lecteur va à 100 à l'heure, bien vite emporté et accompagné par cette jeunesse italienne. Ce qui m'a surpris c'est de voir à quel point le film est fidèle au roman ! C'est le rêve de tout lecteur, de voir une adaptation bonne et fidèle, j'y ai retrouvé les événements majeurs comme la rencontre des deux protagonistes principaux sur le chemin du bahut, la soirée avec la fameuse scène de la douche, la pool-party en groupe, les courses en moto ultra dangereuses, la première fois de Babi dans la maison de ses rêves, le tatouage, la signification de la citation 'Trois mètres au-dessus du ciel', le terrible accident de moto et la mort d'un personnage clé, la course poursuite avec la police, la rupture... et j'en passe !

Ce que je reproche : des longueurs, beaucoup, beaucoup de longueurs ! La violence qu'il y a dans ce roman est inouïe, c'était trop pour un roman "ado". Je n'ai pas non plus trop accroché au style courant/moderne de l'auteur, aux caractères des personnages. Et plus que tout, la relation des deux protagonistes est beaucoup trop toxique et dangereuse ! Quand j'étais ado, oui, cela me passait au-dessus de la tête mais avec la maturité, mes convictions, mon vécu... cela ne passe plus trop, mon avis sur le sujet est beaucoup plus arrêté désormais.

En bref, j'ai bien aimé mais sans adoré. C'est une lecture assez neutre, sympa mais sans plus. Ce n'est plus le genre que j'affectionne, cela ne m'intéresse plus de lire ce genre de romans mais si je l'avais lu adolescente, peu de temps après mon visionnage du film, oui, peut-être que j'aurais adoré ! Donc, il n'y aura jamais de relecture et je ne pense pas que je lirais la suite.

 

extraits

Il est sûr d'une seule chose. C'est qu'il ne pourra jamais l'aimer comme lui l'aimait, l'adorer comme lui l'adorait, il ne sera pas capable de percevoir la grâce de ses mouvements, ces petits signes sur son visage. C'est comme s'il était le seul à pouvoir connaître la saveur de ses baisers, la vraie couleur de ses yeux. Jamais aucun homme ne pourra voir ce que lui a vu. Et ce mec moins que tout autre. Lui, réel, cru, inutile, matériel. Il le voit comme ça, incapable d'aimer Babi, désirant uniquement son corps, incapable de la voir vraiment, de la comprendre, de la respecter. Ses gentils caprices ne l'amuseront pas. Il n'aimera pas ses petites mains, ses ongles rongés, ses pieds un peu potelé, ce petit nez discret mais pas tant que ça.

 

Le jour, la nuit, sans phares, hurlant à tue-tête, arrogants, maîtres de tout, maîtres de leur vie. Et cette pensée lui fait encore plus mal. Ils se sentaient immortels, et ils ne l'étaient pas.