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Le monde enchanté de Marine
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  • Marine, blogueuse, une accro aux livres et plus encore aux mangas, bujoteuse, amoureuse des chats, addict aux dramas et à la K-Pop, gameuse dans l'âme et fan des jeux Assassin's Creed et avide d'échanges avec d'autres lecteurs passionnés.
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10 août 2022

BD | Far Cry : Les Larmes d'Esperanza de Mariolles, Basti & Khaled

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Informations

Auteurs : Mathieu Mariolle (S)/Afif Khaled & Salahdin Basti (d)

Editeur : Glénat

Genre littéraire : BD/aventure

Date de sortie : 2021

Nombre de pages : 88

Prix : 18 €

 

résumé

Ils sont nombreux, les humains rongés par les addictions. Certains ne vivent que de sensations extrêmes, d’autres ne peuvent se passer de substances euphorisantes. Juan Cortez, lui, est accro à la guérilla. Depuis des années, il voyage de pays en guerre en zones de conflit, mettant son expérience et sa formation au service du plus offrant. Cette fois-ci, le destin l’a mené jusqu’au Santa Costa, un pays d’Amérique du Sud qui lui rappelle curieusement Yara, sa terre natale. Car ici, comme sur l’île d’Antón Castillo, la découverte récente d’une ressource rare, un minerai appelé « Tantale », a bouleversé l’économie d’une petite nation auparavant ignorée. Trois camps se font maintenant face : la junte militaire récemment établie au pouvoir par Di Stefano, le parti bourgeois mené par la fille de l’ancien dirigeant assassiné et un groupe révolutionnaire, défenseur des droits ouvriers et des populations indigènes. Ce sont ces derniers, guidés par leur leader Max Purillo, qui ont fait appel aux talents de Juan. Et pour lui, c’est du pain béni : une guérilla naissante, une période trouble sur le plan politique et surtout : de l’argent. Beaucoup d’argent. Pour soulever le pays, on lui demande de frapper un grand coup en assassinant le général Di Stefano. Mais bien entendu, rien ne va se passer comme prévu...

 

note

3/5

c'était sympa (2)

SYMPA

 

chronique

Far Cry 6 est un jeu vidéo que j'ai beaucoup apprécié, y ayant joué fin 2021 à sa sortie, sur PS4, même s'il est très semblable à Far Cry 5, le schéma étant le même que pour les précédents opus. Aussi, quand j'ai vu la BD disponible à la médiathèque, je n'ai pas réfléchi et l'ai aussitôt emprunté.

On suit principalement Juan Cortez, un personnage complétement barré du jeu, créateur d'armes (du Supremo par exemple, cité dans la BD, une arme faite à partir de n'importe quoi), pilote, ivrogne, drogué aux antidouleurs. Un personnage haut en couleurs en somme. Les événements se passent avant ceux du jeu, Juan œuvrant de guérilla en guérilla parce qu'il adore ça mais il garde toujours un souvenir nostalgique de son île natale qui sombre peu à peu au main du terrible Anton Castillo.

Il débarque à Santa Costa, un pays d'Amérique Latine, qui va lui rappeler sa terre natale, Yara, en pleine crise elle-aussi. Le pays est à feu et à sang, une lutte pour le pouvoir, pour l'argent et la ressource minérale principale appelée "Tantale" qui sert à l'armement et aux composants téléphoniques. Tout ce qu'aime Juan : guérilla, période trouble, argent. Surtout l'argent. Trois factions s'affrontent : les militaires dirigés par le général Di Stefano, ceux sous la férule de l'héritière Raquel Romagnoli de l'ex-défunt dirigeant et les révolutionnaires qui œuvrent pour les plus démunis/le peuple/la liberté, menés par Max Purillo. Juan va jouer sur tous les fronts, après tout, il est attiré par l'argent, il va les titiller jusqu'à trouver le plus offrant. Et découvrir que tout est beaucoup plus compliqué que prévu. Le sort du pays ne peut être placé entre de mauvaises mains.

J'ai aimé toutes les références à Far Cry 6 : Yara, la dictature, la révolte en cours, Anton Castillo et son fils Diego, le supremo, l'apparition en songe des méchants des précédents opus (sauf Josef), l'apparition de Clara Garcia, la chef des révolutionnaires de Yara qui incite Juan à l'aider à reprendre le pays à la fin et fait une belle amorce pour le jeu.

Je ne suis pas hyper fan du graphisme que je trouve très cartoonesque. Très crayonné au feutre, le trait noir épais, avec une espèce de pointillé en fond. Les couleurs sont sombres, pas de couleurs vives, les tons sont surtout rougeâtres, cela fait très "latino", avec un peu de bleu aussi. Le style ne m'a pas plu plus que ça.

En bref, c'est une BD sympathique mais sans plus. La fin est très vite expédiée à mon goût, reste en suspens alors que c'est un oneshot. C'est tout de même dommage. Donc clairement sympa mais pas indispensable.

wxcvbn,

 

extraits

"Quand on a perdu autant de combats que moi, on sait quand se battre et quand attendre le bon moment. Oui, Esperanza, c'était chez moi ! Yara, c'était plus que mon île natale. Enfin... jusqu'à ce que ce porc d'Anton Castillo ne prenne le pouvoir. Tu vois, il a presque mon âge... lui et moi, on est deux faces d'une même pièce, opposés depuis la naissance." # Juan Cortez

 

"Tu m'as bien cerné. L'adrénaline, le danger, l'argent... c'est mon Nord,mon Sud et mon Est. Mais à l'Ouest, du côté du cœur, y a la loyauté... la trahison a toujours fait partie de ma vie. Mais je m'étais jamais retrouvé du côté de celui qui se fait avoir. Et putain, je déteste ça !" # Juan Cortez

 

"C'est ce que vous voulez pour notre pays ? Vivre sous la coupe d'un dictateur ou d'une héritière ? Comme à Yara ? Condamnés à trimer toute notre vie pour une paie illusoire pour engraisser ceux qui vous tyrannisent ?"

 

Juan : Je t'avais dit de tout laisser, de rien prendre qui pourrait permettre à cet escadron de la mort de nous retrouver.
Esperanza : Vous êtes en plein délire, Juan... on est à l'abri ici.
Juan : Si tu veux devenir comme moi, tu sauras qu'on l'est jamais.
Esperanza : Comme vous ? Un mercenaire qui ne croit plus en rien ? Ou un lâche qui refuse de se battre, qui n'ose pas lever le petit doigt même quand l'injustice se pointe juste devant son nez ?

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