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Le monde enchanté de Marine
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  • Marine, blogueuse, une accro aux livres et plus encore aux mangas, bujoteuse, amoureuse des chats, addict aux dramas et à la K-Pop, gameuse dans l'âme et fan des jeux Assassin's Creed et avide d'échanges avec d'autres lecteurs passionnés.
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13 juillet 2022

Essai | Éloge de la baleine de Camille Brunel

Eloge-de-la-baleine

Informations

Auteur : Camille Brunel

Editeur : Rivages

Genre littéraire : essai/contemporain

Date de sortie : 2022

Nombre de pages : 112

Prix : 17,90 €

 

résumé

Dans l’imaginaire collectif, la baleine se résume bien souvent à Moby Dick, à Jonas dans la Bible ou à Monstro dans Pinocchio, et quand on nous dit « cétacé », on pense « Sauvez Willy ! » ou « Flipper ».
Camille Brunel remédie à cela en mettant en lumière ces habitants du vaste monde aquatique, dotés d’une intelligence magistrale, d’une empathie surdéveloppée et d’une puissance extraordinaire – on ne peut qu’user de superlatifs pour tenter de représenter ces géants des mers ! Pour ce faire, l’auteur puise à la fois dans différentes formes d’art comme la littérature et le cinéma, dans les connaissances scientifiques et historiques, ainsi que dans ses propres expériences. L’ensemble permet au lecteur de changer de perception et de comprendre l’importance de préserver cet être mystérieux.

 

note

4/5

c'était sympa

TOP

 

chronique

Je lis peu d'essais, c'est vraiment de temps en temps et il faut que le sujet m'intéresse vraiment et me permette d'enrichir ma culture générale. Lors de la dernière masse critique Babelio non-fiction, j'ai été sélectionnée pour découvrir Éloge de la Baleine de Camille Brunel. Les baleines sont des êtres qui me fascinent depuis de nombreuses années, une prise de conscience survenue grâce à l'organisation Sea Shepherd dont j'avais regardé la série Les Justiciers des Mers à l'époque. Cela a complétement chamboulé ma vision des choses, une vraie remise en question.

Cet essai m'a apporté tout ce que je demandais : réflexion, informations, questionnement... et un partage de point de vue surtout. J'ai encore appris tellement de choses sur ces incroyables créatures (les différentes familles des cétacés, découverte du passé de ces géants des mers, la vision que l'homme a d'eux au fil du temps). Ce qu'on apprend sur eux tombe au compte-goutte alors que les cétacés existent depuis des millions d'années, depuis donc plus longtemps que nous. Ils sont donc beaucoup plus légitimes que nous. Tout cela pour dire qu'en fait, nous sommes des êtres inférieurs alors que nous croyons tout le contraire.

On doit parler en terme d'individu comme pour nous, nous sommes semblables. Les baleines sont des êtres vivants, sensibles, sociables, intelligentes, conscientes et majestueuses. Notre vision que nous avons des animaux marins est bien trop large, nous pensons grand alors qu'il faut penser petit, il faut vraiment voir au-delà, chercher plus loin, toujours plus loin.

On en sait trop peu sur les mers et les océans, sur leurs habitants. Il y a encore tellement de secrets mais l'Homme reste aveugle, ne pense qu'à lui, étant la cause de nombreuses conséquences dramatiques et les ressources sont pillées quotidiennement de diverses manières (surpêche, pêche accidentelle, les ravages des massacres, la raréfaction de la nourriture, la pollution, la destruction de leur habitat, l'industrie pétrolière, les expériences militaires, les nuisances humaines, le réchauffement climatique...).

J'ai adoré le fait de dire que les cétacés sont des sirènes ! En y réfléchissant, c'est tout à fait ça ! Il n'y a qu'un pas et il n'y a qu'une toute petite différence génétique entre nous et les mammifères marins, un peu comme nous et les chimpanzés (2%).

J'ai beaucoup apprécié toutes les références de l'auteur pour ses exemples et conforter ses idées, qu'elles soient scientifiques, cinématographiques ou même littéraires. De Moby Dick, Star Wars, Orca, Sauvez Willy (à Keiko même), Sea Shepherd, Jules Verne et son fameux Vingt Mille lieux sous les mers, Peter Pan, Godzilla, Avatar, Jurassic Park, Femke la dauphine du parc Astérix, à l'orque Tilikum... et il y en a tellement d'autres !

En bref, j'ai beaucoup apprécié cet essai qui fait beaucoup réfléchir et j'ai pu voir que j'avais une opinion se rapprochant de celle de l'auteur, partageant ses convictions. J'ai d'ailleurs aimé ses expériences, ses rencontres, son ressenti. Et comme le roman Moby Dick de Herman Melville est relativement au centre de cet essai _ en tout cas, souvent cité _, il va falloir que je le sorte impérativement de ma PAL.

Je tiens à remercier Babelio et les éditions Rivages pour l'envoi de cet essai que j'ai pris plaisir à lire.

masse critique

 

rgfdfd

 

extraits

Les cétacés ne sont pas des cousins éloignés : ils sont nos frères et nos soeurs. Ils nous comprennent depuis longtemps. Nous devons leur retourner la faveur.

 

"Nous sommes déjà les générations futures de celles qui ne se sont pas souciées de nous. Debout devant la mer, les pieds sur le bitume, nous ne voyons qu'une étendue bleue, dont nous considérons, par défaut, qu'elle est déserte et apathique, tout juste bonne à recracher dans nos filets des trillions de tonnes de nourriture asphyxiée - avant de nous émerveiller en apprenant qu'elle regorge encore, parfois d'intelligence."

 

"Les cétacés sont des sirènes. D'Ariel à Willy, on est plus proche qu'on ne l'imagine. En quelques millions d'années d'évolution, la Petite Sirène deviendrait une orque."

 

Entre 1820 et 1860, la contre-attaque est spectaculaire. Le 20 novembre 2020 marqua le bicentenaire d'une victoire, celle d'un cachalot _ pas albinos du tout _ contre l'Essex, baleinier parti de Nantucket et coulé sur les Japan Grounds. Une autre victoire suivra seize ans plus tard, près de Tahiti, contre un tas de planches nommé l'Arabella _ la légende veut qu'ayant vaincu, le grand mâle se contenta de nager au milieu des débris sans dévorer personne. Puis le Lydia suivra. Le Two Generals aussi. En 1851, l'Ann Alexander perd son duel au large des Galàpagos. Quant au premier cachalot albinos tué, Mocha Dick, il tomba au large du Chili en 1838, cherchant à défendre une femelle.

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Commentaires
T
Bel avis ! :) <br /> <br /> Ma sœur l'a lu et elle a aussi beaucoup aimé.
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S
Même si ce n'est pas mon genre de lecture, celle-ci semble t'avoir touché et enthousiasmé comme il se doit ! Il faut dire que, comme tu le soulignes, les basfonds aquatiques se veulent passionnants lorsqu'on s'y intéresse.
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