Autrice : Marie Reppelin
Editeur : Pocket Jeunesse
Genre littéraire : fantastique/romance/aventure
Date de sortie : 2021
Nombre de pages : 454
Prix : 17,90 €
Callie, une voleuse hors pair, est parvenue à s'emparer d'un compas marin enchanté. L'instrument permettrait de trouver la mystérieuse carte des Confins, un monde au-delà du nôtre dont personne n'est jamais revenu.
Explorer les Confins, c'est la certitude d'entrer dans la légende et le désir le plus cher de Blake Jackson, jeune capitaine de
L'Avalon, le bateau pirate le plus redouté des mers. Prêt à tout pour obtenir ce qu'il veut, Blake va convaincre Callie de l'aider dans sa quête.
Devenus compagnons de route, le pirate et la voleuse vont peu à peu se dévoiler et s'apprivoiser. Mais le lourd secret que cache Callie pourrait bien ruiner leur seul espoir de mettre la main sur la carte... et bouleverser à jamais leur existence.
4/5
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La Carte des Confins est un roman que j'avais commencé sur Wattpad mais son autrice, Marie, que je suis aussi sur Instagram, l'a ensuite retiré vu que son bébé avait trouvé un éditeur. J'étais donc restée sur ma faim et j'avais hâte de poursuivre cette histoire en format papier.
J'aime les histoires de pirates et d'aventure. Je ne cache pas que je suis fan de la saga cinématographique Pirates des Caraïbes, fan de la série TV Black Sails, fan du manga One Piece et fan du jeu vidéo Assassin's Creed Black Flag, entre autres ! Donc autant dire que j'étais bien hypée par ce roman !
J'ai beaucoup aimé ma lecture, pour le côté vraiment addictif. Mais quand j'y repense, il y a des défauts et je pense que j'en attendais beaucoup au vu de tout ce qu'il se disait autour de ce roman. Le schéma reste assez classique, c'est du vu et revu, pas de réelles surprises sauf pour le final que je n'avais pas vu venir. Trop prévisible et il y a des facilités. Je voulais beaucoup plus d'action, d'aventure, de combats... et quelque chose de beaucoup plus dur, plus sombre peut-être. En fait, je trouve que le roman est plus axé sur la romance de Blake et Callie, sur son évolution que sur la piraterie qui reste en quelque sorte en arrière plan. La romance me plaît, ce n'est pas le soucis mais je voulais un univers pirate beaucoup plus exploité. Et on sent vraiment que l'autrice s'est inspirée de Pirates des Caraïbes : le compas qui indique ce qu'on veut le plus au monde, les confins du monde, la sorcière consultée à propos de la carte (elle m'a fait penser à Tia Dalma), etc... Et l'intrigue autour de la magie, du père de Callie ne m'a pas plus emballée que ça alors que c'est assez central dans l'histoire !
Pour ce qui est des personnages principaux, Blake et Callie ont deux forts caractères alors forcément, ça créé des étincelles entre eux, les répliques volent haut, une attirance s'installe. Ils ne se laissent pas marcher dessus et c'est à celui qui cédera le premier. J'ai bien aimé le second de Blake et quartier maître de l'Avalon et le jeune mousse.
Alors, c'est plutôt bien écrit, entraînant bien que le rythme soit quand même assez lent, ça se lit tout seul et on ne s'ennuie pas mais gare aux coquilles (j'en ai relevé quelques unes). Et ce qui est chouette, c'est que l'on a les points de vue de Blake et de Callie ! Pour le coup, c'est vraiment addictif et il est difficile de lâcher le roman avant d'avoir le fin mot de l'histoire. Et on sent pleinement l'amour de Marie pour les livres à travers son histoire, son écriture... un sentiment partagé et parfaitement transmis.
En bref, j'ai passé un bon moment de lecture avec ce premier tome de La Carte des Confins, pas prise de tête et addictif mais qui souffre de nombreux clichés. Je l'aurais sûrement adoré lorsque j'étais beaucoup plus jeune. Pour autant, au vu du final, de ce cliffhanger, j'ai très envie de connaître la suite, de retrouver Blake et Callie, l'équipage et l'Avalon.
Vous les hommes, vous êtes vraiment délicats. Vous ne pourriez pas supporter la moitié de ce qu’une femme endure dans sa vie. Une bonne chose pour l’espèce humaine que les dieux aient décidé que les femmes seraient celles qui donnent la vie, sans quoi ça ferait longtemps que l’humanité aurait disparu.
_ Pour ton information, reprend Blake, je suis parfaitement sobre.
_ Blake, tu ne marches pas droit.
_ C'est la route qui zigzague !
Quand j'étais petite, je lisais tous les livres qui me tombaient sous la main. Fictions, biographies, traités scientifiques, essais philosophiques, discours politiques, romances... [...] Pendant des années, j'ai rêvé qu'un chevalier en armure vienne me sauver, qu'un brigand justicier m'enlève sur le chemin du village et me mette en sécurité. Mais personne n'est venu. Les histoires étaient fausses. Le jour où j'ai compris que, dans la vie, il ne faut compter que sur soi-même, j'ai cessé d'attendre qu'un homme vienne me sauver. J'ai réalisé qu'il me suffisait d'être le héros que j'attendais.
