Roman | Les Voleurs de Fumée, tome 1 de Sally Green
Titre original : The Smoke Thieves
Autrice : Sally Green
Traducteur : Basile Béguerie
Editeur : J'ai Lu
Genre littéraire : fantasy/aventure
Date de sortie : 2021
Nombre de pages : 510
Prix : 16,90 €
Une princesse visionnaire qui ne laissera personne lui dicter sa conduite.
Un soldat idéaliste déchiré entre son cœur et ses devoirs.
Une chasseuse intrépide traquant la plus dangereuse des proies.
Un traître déterminé à venger le sang de son peuple.
Un voleur insaisissable qui multiplie les faux-semblants.
Un monde immense et magique au bord du chaos, dont la clé se trouve peut-être au fond d’une bouteille de fumée...
4/5
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Une sublime couverture et un résumé court et efficace, il ne m'en fallait pas plus pour craquer pour le tome 1 des Voleurs de Fumée. J'ai entendu beaucoup de bien de ce roman et je rejoins les avis favorables puisque j'ai beaucoup aimé ma lecture. Lecture choisie par ma partenaire et amis Nephtys pour le challenge Livra'deux sur Livraddict.
Nous suivons donc Catherine, princesse du royaume du Brégant dont la famille est rude avec elle et qui doit épouser le prince Tszayn du royaume voisin de la Pitorie pour forger une alliance ; Ambrose, le fidèle garde royal de Catherine, fou amoureux d'elle et terriblement fidèle ; Tash, une jeune fille de seulement 13 ans, chasseuse de démons aux côtés d'un homme qui l'aura élevé et entraîné ; Edyon, fils illégitime du prince du royaume de Calidor, voleur dans l'âme et Marsch, le dernier de sa tribu disparue qui veut se venger du Calidor. Nos jeunes personnes _ princesse, soldat, chasseuse, voleur et traitre _ , tous plus différents les uns que les autres, vont devoir s'allier pour sauver tous les royaumes et leurs peuplades, et empêcher la fumée des défunts démons de servir pour la guerre.
Comme nous avons cinq personnages principaux, nous avons donc cinq points de vue différents avec une alternance de chapitres (un personnage = un chapitre, et ainsi de suite) et c'est écrit à la troisième personne. Personnages que j'ai beaucoup aimé. J'aime les cinq mais oui, j'ai mes petites préférences, à savoir pour Catherine et Tash, les deux filles de la bande pour le côté féministe, filles qui doivent survivre, s'émanciper dans un monde d'hommes. D'ailleurs, j'ai vraiment sentie que l'autrice les a mis en lumière et elle le dit elle-même à la fin du roman dans la partie "remerciements". On se doute bien que les personnages vont se retrouver liés d'une manière ou d'une autre, qu'ils vont se rencontrer tôt ou tard et cela est fait de façon subtile tout au long du roman mais il faudra vraiment attendre la fin pour que Catherine, Tash, Edyon, Marsch et Ambrose soient réunis. En fait, Catherine et Ambrose se connaissant depuis toujours et Edyon et Marsch dont les chemins vont se croiser en cours de route vont être liés via Tash car c'est elle qui rencontre les deux duos séparément au fil du tome.
Alors je dois dire que c'est pas mal du tout ! C'est de la bonne fantasy, quoique classique et qui ne révolutionne pas le genre. Mais le combo fonctionne parfaitement ! Les intrigues sont très bien menées, l'autrice sait clairement où elle va, ne s'emmêle pas les pinceaux alors qu'il y a plusieurs intrigues, plusieurs personnages, plusieurs lieux différents (la carte en début de roman est plus que bienvenue). C'est très bien écrit, c'est fluide, prenant, entraînant et terriblement addictif. Il y a un aspect politique, militaire, de la magie, de la romance classique et LGBT, et bien d'autres thèmes sont explorés dans ce roman !
En bref, j'ai vraiment beaucoup aimé ce premier roman d'une trilogie de fantasy certes classique mais très plaisante. Les cinq personnages sont excellents et les intrigues sont intéressantes. La plume de l'autrice est des plus agréables et acérée. J'ai passé un excellent moment de lecture et donc mon rendez-vous pour lire la suite est pris.
— Tu as l’air en meilleure forme, parvint-il à articuler.
— Merci. Cela dit, lors de notre dernière rencontre, j’étais couvert de bleus et de pisse, alors « meilleure forme » est un bel euphémisme pour décrire mon état actuel.
- Et vous êtes qui, déjà ?
- Je m’appelle Catherine. La princesse Catherine, jadis du Brégant et désormais de Pitorie.
- Ah, oui. Faut que je vous fasse la révérence, c’est ça ?
- En théorie, oui. Mais je t’en dispense. Je ne suis moi-même pas vraiment friande de courbettes.
- Et votre père ? C’est le roi du Brégant, alors ?
- En effet.
- Celui qui est cruel, il paraît.
- C’est le surnom qu’on lui donne et la réputation qu’on lui prête.
- Bah. On ne choisit pas sa famille, comme on dit.