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Le monde enchanté de Marine
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  • Marine, blogueuse, une accro aux livres et plus encore aux mangas, bujoteuse, amoureuse des chats, addict aux dramas et à la K-Pop, gameuse dans l'âme et fan des jeux Assassin's Creed et avide d'échanges avec d'autres lecteurs passionnés.
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14 novembre 2020

Roman | L'avenir nous appartient

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Informations

Titre original: All my tomorrow

Autrice: Tamara McKinley

Traductrice: Danièle Momont

Editeur: L'Archipel

Genre: historique, drame

Date de sortie: 2020

Nombre de pages: 398

Prix: 22€

 

résumé

Londres, 1942. Pour fuir les bombardements autant qu'un mari violent, la jeune Ruby Clark est contrainte de quitter la ville. Direction Cliffehaven, sur la côte sud-est de l'Angleterre. Sur place, Ruby tente de se reconstruire et d'oublier l'épisode traumatisant qu'elle a vécu. Par chance, elle trouve vite un emploi d'ouvrière dans une usine d'armement et une chambre chez l'habitant. Mais le couple qui l'héberge n'a rien d'hospitalier, et Ruby craint de vivre un nouveau calvaire. Heureusement, Peggy Reilly la prend sous son aile et l'accueille à la pension du Bord de mer, où règnent chaleur et gaieté. Ruby reprend alors espoir. Se pourrait-il même que se dessine la perspective d'un avenir radieux ?

 

note

5/5

j'ai beaucoup aimé 4

Génial

 

chronique

  Je suis une fan inconditionnelle de Tamara McKinley depuis ma lecture de La dernière valse de Mathilda qui a été mon plus gros coup de cœur de l'autrice. C'est une de mes autrices favorites dans le genre (historique, voyage...) et je tiens toujours à lire tous ses romans sans exception!

J'ai débuté la saga de la Pension du Bord de Mer avec le cinquième tome (Quand on ne peut oublier). Je sais que ce n'est pas très logique mais les tomes peuvent se lire indépendamment les uns des autres, ce qui est un gros avantage. En fait, cela vous donne ensuite envie de lire tous les autres tomes, je n'ai juste pas encore trouvé le temps de les lire mais ce sera fait un jour! J'avais beaucoup aimé ma lecture de Quand on ne peut oublier, j'étais donc ravie de recevoir et de lire la suite.

Comme pour les tomes précédents, une nouvelle jeune femme est mise en avant et l'on se doute bien dès le début qu'à un moment donné, sa route croisera celle des résidents de la pension _ pension qui est le centre des intrigues et un véritable boulevard de rencontres. Ici, il s'agit de Ruby, une jeune femme de 18 ans, marié à un homme très peu recommandable, qui fait du trafic et la bat, à tel point qu'un jour, elle en vient à perdre l'enfant qu'elle portait. Elle n'aura alors d'autre solution que de fuir et de trouver sa voie loin de Londres mais ce ne sera pas si simple. Son passé la rattrapera mais c'est une toute nouvelle vie qui l'attend à la pension du bord de mer!

En parallèle, nous suivons principalement Peggy, la propriétaire de la pension. Elle aussi personnage central de l'histoire, qui veille sur tous les résidents avec bienveillance mais qui en vient à mettre sa santé en péril. Il y a aussi Ron, le beau-père de Peggy, qui devient le seul homme de la pension avec d'autant plus de grandes responsabilités. Via donc Peggy, Ron et Ruby, nous savons ce que deviennent les autres pensionnaires: Fran, Rita, Suzy, Sarah, Jane, Mme Finch... Je me suis beaucoup attachée aux personnages! J'aimerais tellement être à leurs côtés car ils sont tous bienveillants et courageux. Il y a une ambiance chaleureuse et apaisante avec eux tous réunis malgré le dur contexte (associations caritatives, infirmières, pompière, métiers au service de la guerre, féminisme...). Ils forcent l'admiration!

La plume de l'autrice est un régal, on sent le vrai travail de recherche derrière, il y a une fluidité folle et tellement de description pour un maximum de réalisme. L'autrice prend son temps pour tout mettre en place, pour avancer et elle le fait très bien. C'est tout à fait le genre de lecture que j'aime! Et puis, le contexte historique me plaît beaucoup (la Seconde Guerre Mondiale) mais nous ne sommes pas sur le front, nous suivons la population britannique qui subit aussi la guerre (moins d'hommes, plus de travail, rationnement, bombardements...). C'est d'autant un point de vue très intéressant! La menace est omniprésente!

En bref, ce fut une excellente lecture, encore meilleure que la précédente. Je me suis régalée et je n'ai qu'une hâte, c'est de pouvoir me rattraper en lisant les premiers tomes de la saga et de retrouver les personnages de la pension du Bord de Mer!

Je remercie fortement Mylène et les éditions de L'Archipel pour avoir eu l'opportunité de continuer cette magnifique saga.

 

LogoArchipel

 

du même monde

Romans

La Pension du Bord de Mer

1. Et le ciel sera bleu

2. Si loin des siens

3. L'espoir ne meurt jamais

4. Où le coeur se pose

5. Quand on ne peut oublier

 

extraits

 

Les trois jeunes femmes ayant remonté leurs couvertures jusque sous leur menton, elles fermèrent peu à peu les paupières et se mirent à somnoler. Il était 23 heures et rien ne semblait devoir se passer, car les sirènes s'obstinaient à se taire. Une paix bienveillante berçait à présent la ville endormie.
Il lui sembla percevoir au loin le grondement du tonnerre. Ruby s'obligea à ouvrir les yeux, et, d'abord, elle se demanda ce qu'elle faisait au beau milieu de ce jardin plutôt que de se trouver bien au chaud dans son lit. Puis son attention se porta sur le rugissement qui, lourd de menaces, semblait émaner d'un point situé au-delà des collines. Elle s'éveilla pour de bon dans un sursaut.
_ C'était quoi...? interrogea Jane somnolente.
_ Je crois que nous allons subir un gros orage, répondit Sarah. Nous ferions mieux de regagner l'abri avant que la pluie se mette à tomber.
Elle se saisit de la couverture.
_ Attendez, souffla Ruby, qui l'oreille aux aguets, se concentrait sur le bruit lourd, qui à présent s'intensifiait. Ce n'est pas le tonnerre.
Peggy, qui avait entendu aussi, prit entre ses bras sa fillette en pleurs pour la serrer contre sa poitrine. Elle rejoignit ses pensionnaires, le regard assombri par l'effroi.
_ C'est une attaque? Je n'ai pas entendu les sirènes.
_ ça vient du nord, murmura Sarah. Je ne crois pas me tromper en disant qu'il doit s'agir d'un escadron de bombardiers.
_ Des bombardiers ennemis? glapit la logeuse. Mais pourquoi les sirènes n'ont-elles pas retenti?
Personne ne possédait de réponse, et malgré le danger, elles semblaient incapables de bouger. Elles regardaient le ciel. Le grondement se faisait de plus en plus fort, roulant au-dessus des collines, glissant méchamment sur les toits de la ville pour s'engouffrer ensuite dans l'enchevêtrement des rues étroites et des allées.. Le son enflait... Il ne fut pas jusqu'à Mme Finch que ce vacarme n'éveillât.
Après avoir trituré sa prothèse auditive, elle se pencha sur sa canne.
_ Ce n'est sans doute pas un raid, s'égosilla Peggy, car personne n'a déclenché les sirènes.
Elles demeurèrent au jardin, comme en transe, tandis que des formes sinistres et ténébreuses paraissaient là-bas, au nord, au-dessus des collines, pour s'éployer peu à peu, jusqu'à dérober à la vue des observatrices la lune et les scintillantes étoiles. Ils se rapprochaient, et le rugissement guttural de leurs moteurs fit, une bonne fois pour toutes, voler en éclats le silence.
Ils grondaient, et ce grondement sourd ébranlait le sol sous les pieds des femmes, résonnait dans les murs des maisons, dont il soulevait presque les toits. C'était des vagues, des vagues d'appareils, qui, les unes après les autres déferlaient, et, ce faisant, emplissaient de leur vrombissement tous les crânes. Ils se révélaient trop nombreux pour qu'on pût les compter. Les bombardiers britanniques se dirigeaient vers la Manche.
Il s'agissait d'un spectacle incroyable, d'une démonstration de force peu commune, qui fit monter les larmes aux yeux de tous, qui emplit leur âme de fierté. L'on se mit à hurler des encouragements dans leur direction, et l'on agitait les bras avec fougue.

 

 

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