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Le monde enchanté de Marine
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  • Marine, blogueuse, une accro aux livres et plus encore aux mangas, bujoteuse, amoureuse des chats, addict aux dramas et à la K-Pop, gameuse dans l'âme et fan des jeux Assassin's Creed et avide d'échanges avec d'autres lecteurs passionnés.
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11 novembre 2020

Roman | The Only Ones

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Informations

Autrice: Carola Dibbell

Traducteur: Théophine Sersiron

Editeur: J'ai Lu

Genre: drame, science-fiction

Date de sortie: 2020

Pages: 475

Prix: 8,95€

 

résumé

Dans une Amérique ravagée par les pandémies, Moïra est « the only one », immunisée contre toutes les maladies mortelles… Pauvre, analphabète, elle survit sur les docks du Queens en vendant des bouts de son corps à ceux assez riches pour payer, qui espèrent ainsi se protéger des épidémies à leur tour…

Un jour, elle donne naissance à un clone : terrifiée, n’ayant jamais vu d’enfant de sa vie, tout juste capable de s’occuper d’elle-même, elle va devoir protéger sa fille des dangers de ce monde. Après une vie entière passée seule, sans famille, sur les quais froids et humides du Queens, Moïra a beaucoup vécu… mais ignore beaucoup.

 

note

2/5

bof (2)

Bof

 

chronique

  J'ai reçu The Only Ones lors de la masse critique Babelio sur le thème Mauvais genres en octobre. Pas mon premier choix mais le résumé était très intriguant. Malheureusement, ça n'a pas été à la hauteur de mes attentes.

Les virus extrêmement contagieux continuent d'être lâchés dans la nature et se propagent dans le monde entier, causant d'innombrables morts. Les hommes comme les animaux ont été touché par cette pandémie mondiale. Différentes vagues successives se succèdent (Peste, Ebola...). Des enfants, des jeunes filles et femmes sont souvent utilisées pour être porteuses ou même vendues à des hommes qui pensent que leur "pureté" les sauvera. Certaines personnes et plus particulièrement des femmes sont comme immunisées contre les pires virus, on les appelle les Vivace Dolls. Des médecins, des scientifiques ou des touche-à-tout jouent au docteur Frankeinstein, ne se souciant pas de l'éthique ni de la morale, en tentant de chercher des solutions, parfois extrêmes comme pour Moira et Ani, l'une étant à la fois la fille et le clone de l'autre. Le clonage a donc une grande importance dans le roman. Mais plus que tout, c'est la relation particulière entre Moira et Ani qui est au centre de tout.

Je n'ai pas réussi à rentrer dedans. Dès les premières pages, j'ai su que ça n'allait pas le faire. Je n'étais pas sûre d'aller jusqu'au bout et pourtant, je l'ai fait. Sûrement parce qu'une partie de moi voulait quand même connaître l'évolution de la relation Moira/Ani, connaître leur destin à toutes deux. Ce qui ne m'a pas plu dans ce roman, c'est le style d'écriture de l'autrice. Je n'ai pas du tout accroché et j'ai bien eu du mal à m'y faire. Le langage est courant, moderne, brut, cru. Le vocabulaire est aussi dur à comprendre et certains mots prennent une majuscule comme pour insister sur eux. Je regrette les trop nombreuses répétitions, l'impression de tourner en rond, de lire encore et encore la même chose. L'héroïne parle au lecteur, aux autres personnages ou à elle-même sans qu'on ne voit réellement la différence car les appartés, les monologues, les dialogues ne sont pas distincts les uns des autres. Tout est brouillon, sans sens. ça m'a dérangé et c'est ce qui fait que je ne suis pas du tout rentrée dans l'histoire.

Dans le contexte actuel, le roman a une place toute particulière car il est question de pandémie car les vagues épidémiologiques ont touché le monde entier, de vaccins, de différentes maladies, d'expériences... ça m'a parlé tout de suite, c'est le réel atout du roman. Donc évidemment, le constat est sombre, la vie ou même la survie très dures. Le monde est réellement parti en vrille, c'est le cas de le dire!

The Only Ones est une lecture vraiment très particulière de par son histoire et de par le style d'écriture, qui trouve écho dans notre actualité brûlante. Ce roman est un véritable OVNI, qui ne plaira pas forcément à tout le monde mais qui trouvera sans nul doute ses fans. Malheureusement, pour ma part, je ne fais pas partie de cette dernière catégorie.

Je remercie encore Babelio et les éditions J'ai lu pour l'envoi et la découverte de ce roman.

 

masse critique

 

extraits

Il fait noir dans la cour. Il fait de plus en plus noir. La cendre s'est arrêtée. Mais nous on reste là, sur les marches, dans la cour où elle a passé tellement de sa vie. Et ben écoute. Elle la hait cette vie. Dehors c'est pas encore assez noir pour que je voie par son visage. J'aurais bien aimé que ce soit plus noir. J'aurais bien aimé que ce soit plus noir. J'aurais bien aimé pas voir à quoi ressemblait son visage. J'aurais bien aimé pas voir à quoi il ressemblait quand elle a dit, Alors je suis bien une clone.

"Ya plein de noms pour ce que t'es", je lui ai dit. "Et tu peux utiliser celui que tu veux. Mais moi celui que je préfère, c'est être humain."

 

 

"Qu'est-ce que c'est le Destin au juste?"

Elle continuait à me tenir, alors je lui ai dit je savais pas. Et ben, j'avais raison!

Parce que Rini a dit, Personne ne sait! Le Destin est un inconnu. C'est un inconnu jusqu'à ce qu'il arrive. Et puis, une fois qu'il est arrivé, là tu dis que c'était le Destin. Le Destin c'est ce qui va arriver. Alors j'ai pensé qu'en changeant ce qui va arriver, ça changera aussi mon Destin. J'échangerai le Destin de mon enfant contre le Destin de quelqu'un d'autre, quelqu'un qui restera en vie. Si j'étais prête à être immorale avec la peau de ma propre fille, alors pourquoi pas avec la peau de la fille de quelqu'un d'autre?

Là, j'ai oublié de pas regarder Rauden. Je l'ai regardé et j'ai demandé, L'enfant sera pas sa fille?

"Non, non, non!" a dit Rauden. "Elle parle de toi. Toi tu es la fille de quelqu'un d'autre."

Rini continuait. "Je veux pas un génie ou une reine de beauté! Elle peut être grande ou petite. Noire ou blanche. Intelligente ou bête. Tout ce que je veux c'est un enfant qui restera en vie.

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