Saga, tome 2 - extraits
Barr: Je veux passer ce temps à faire ce qui me plaît pour les gens que j'aime le plus.
Alanna: Mais... vous ne me connaissez même pas.
Barr: Peut-être pas, mais dieu que vous parlez dans votre sommeil. Il est clair que vous aimez beaucoup mon fils.
Alanna: ça n'a pas toujours été le cas.
Barr: Ah?
Alanna: Au début, il m'agaçait profondément. Marko est parfois un connard prétentieux, il ne sait pas comment rester en place, et pire que tout, il rit à ses propres blagues.
Barr: Alors pourquoi avez-vous tout risqué pour être avec lui?
Alanna: Parce que votre fils est beau comme c'est pas permis.
Barr: Ah. Je vous assure que les rides n'épargnent personne.
Alanna: Oh, je sais. Je ne parlais pas de son apparence.
Le Testament: Vous faites de la politique, ce qui veut dire que vous avez des relations, ce qui veut dire que vous êtes riche, ce qui veut dire que vous ne croyez sans doute pas aux conneries patriotes qu'on vous fait réciter. Nan, pour que vous soyez si furieuse, c'est qu'il y a une histoire de cul dans tout ça. Je pense que vous et ce Marko, vous avez un passif.
Gwendolyn: Absolument pas.
Le Chat Mensonge: Mensonge!
Le Testament: Sans déconner, même un chien mort aurait pu me le dire, ça.
Klara: Tu veux dire l'anneau de Gwendolyn, non?
Marko: Je ne veux pas parler d'elle.
Klara: Tu devrais avoir honte d'avoir brisé le cœur de cette pauvre fille.
Marko: Pauvre fille? Tout le temps où l'on a été fiancés, tu traitais Gwen de "misérable exemptée"!
Klara: Au moins, elle était dans le bon camp! Pas comme cette espèce de grosse mouche que tu as décidé de prendre pour...
Marko: C'est la dernière fois que je t'entends dire quelque chose de cruel sur la mère de mon enfant.
Barr: Un instant! L'enfant. Est-il... normal?
Alanna: Non, elle est parfaite, putain! Alors foutez-nous la paix.
Barr: Inutile de dramatiser. Et puis ces Brise-Coeur mettent des heures à se recharger.
Alanna: Un pas de plus et je dis à mon vaisseau de vous jeter par un sas ou un truc du genre. Il m'a déjà vue nue, alors je suis à peu près sûre qu'il fera ce que je lui dis.
Barr: S'il vous plaît, je veux juste la voir. Si c'est vraiment ma petite-fille, je...
Alanna: Assez!
Barr: Que...?
Alanna: Faites comme chez vous, Monsieur. Mais n'oubliez pas que c'est chez moi.
- J’ai toujours voulu appeler mon fils Barr.
- Comme un bistrot ? Comme un poisson ?
- Mon père s’appelle Barr.
- Oh. J’adore ce prénom !
À cet instant, ma mère a prié de toutes ses forces pour que leur premier-né soit une fille.