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Le monde enchanté de Marine
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  • Marine, blogueuse, une accro aux livres et plus encore aux mangas, bujoteuse, amoureuse des chats, addict aux dramas et à la K-Pop, gameuse dans l'âme et fan des jeux Assassin's Creed et avide d'échanges avec d'autres lecteurs passionnés.
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30 septembre 2014

Le trésor de la baie des orques de Kenneth Cook

Le trésor de la baie des orques

Fiche Technique

Titre VO: The Judas Fish

Auteur: Kenneth Cook

Traducteur: Mireille Vignol

Illustration de couverture: Marty Snyderman

Edition: Autrement

Collection: Littératures

Genre: aventure, contemporain

Parution: 2013

Pages: 324

Prix: 21 €

 

 

Résumé

« Hoyle était très pâle et s’était mis à parler très lentement et posément.
– Si cette perle est bien ce que je crois qu’elle est, elle sera sans doute l’une des plus précieuses au monde…
Je la veux. Je tiens à ce qu’une chose soit bien claire entre nous, Cassidy : j’obtiens toujours ce que je veux. »
Cassidy a très bien compris la menace. David Hoyle, tyran ignoble, possède la quasi-totalité du petit port de Three Fold Bay. Tous les hommes pêchent pour son compte, y compris Jonathan Church, venu chercher fortune : il risque sa vie au côté des autres, chassant au harpon les baleines qu’une meute d’orques rabat vers la baie.
Lorsque Church se laisse convaincre par Cassidy de remonter du fond des eaux la plus grosse perle du monde, ils vont devoir affronter ensemble les pires prédateurs.

 

 

Première phrase

"L'air était saturé de fumée, la chaleur à peine supportable, le regard de la fille au fond de la pièce ouvertement aguicheur."

 

 

Note

3/5

C'était sympa

C'était sympa

 

 

Chronique

spoilers

   J'aime les orques, j'aime les baleines, j'aime l'océan, j'aime la Nature tout simplement. Et j'ai emprunté ce livre car tout y était malgré le fait qu'une chose dans le résumé m'ait rebuté: la chasse à la baleine. Argh! La cruauté des hommes envers les enfants de Mère Nature est inexcusable!

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L'histoire débute dans le passé où un certain Jonathan est dans un village de pêcheurs en Australie, Three Fold Bay et plus précisément de chasseurs de baleines. Une bande d'orques sauvages aident les humains à chasser les baleines, dirigée par le vieux Judas, le chef de la bande des orques. Ils rabattaient les baleines dans une baie où les pêcheurs les attendaient avec des petites embarcations et des harpons (les orques harcelant l'animal encore et encore, prélevant leur part: lèvres, langue). Ce qui est surprenant c'est que les orques n'agissant comme ça que dans cette région du monde et l'on ne sait toujours pas pourquoi d'ailleurs pourquoi elles venaient alerter les chasseurs.
Jonathan trouve du travail en tant que rameur sur une baleinière. J'ai alors espéré que Jonathan ait un coeur, qu'il se rebelle, qu'il s'insurge contre ces actes barbares, ce qu'il ne fera pas au début mais fera par la suite après s'être posé pas mal de questions: "Pourquoi les orques aident-elles les hommes? Pourquoi tuent-elles l'une des "leurs"?...".
Il va y avoir un naufrage dans la baie, proche du village. Les baleiniers viendront sauver les naufragés avec leurs chaloupes, et se feront rouler en beauté car, une fois délesté des Chinois qu'il transportait, le bateau mettra cap vers la grande mer. Il était question de redevance que j'ai eu beaucoup de mal à comprendre et qui d'ailleurs, n'est vraiment pas important pour l'histoire.
L'un des hommes travaillant en ville, Cassidy, propose au héros de devenir son associé secret pour retrouver un trésor en mer et pas n'importe lequel: une perle plus grosse qu'un poing humain, qui doit bien valoir une fortune! Il n'aura juste qu'à garder cette entreprise secrète, à descendre en scaphandre pour inspecter une épave. Entre temps, son patron, le très fortuné Hoyle, lui ordonne de faire exécuter une orque, ce qui choque Jon, pour guérir son lumbago (car selon lui, la carcasse encore chaude d'un cétacé permet de soulager cette maladie! Ha ha! La bonne blague!) Cette requête ne lui plaît guère, ce serait comme un acte de trahison envers ces animaux si intelligents, ces alliés redoutables. Et lorsque Jon en fait part à certains matelots, ils sont tout à fait contre. Jon va également tomber amoureux d'une Chinoise du nom de Yoko qui va le rendre heureux et va le pousser en un sens à vouloir abandonner ce métier qui lui coûte énormément désormais, un métier dangereux pour les hommes, sale, ingrat, cruel.
Malgré le refus de Jon, Hoyle va tuer une orque! Un si majestueux et puissant animal tué juste pour le bon plaisir d'un homme qui ne pense qu'à son fichu lumbago... Alors à votre avis, comment les autres orques, et surtout le fameux Judas, vont-ils le prendre? L'alliance entre les baleiniers et les orques prendra-t-elle fin? La réponse est toute à la fin. Mais avant cela, il faut savoir que ce satané Hoyle est également au courant pour la perle et qu'il est vraiment prêt à tout pour empêcher le trio Cassidy/Jonathan/Yoko de se l'approprier pour eux-même. La fin est donc parfaite (un bon point positif), pleine d'actions et de rebondissements. J'étais sur tous les fronts et rien que de m'imaginer la scène, c'était impressionnant autant qu'horrifiant!
La perle sera revendue, notre trio vivra heureux pour longtemps, les activités baleinières continueront malheureusement... Quant à Hoyle... eh bien, disons que Judas aura obtenu vengeance.

La chasse à la baleine est un sujet qui me tient à coeur depuis des années, depuis que je me suis intéressée à la protection des mers et océans. La Nature est peut-être violente: les orques chassant les baleines (je peux le comprendre et c'est tout à fait normal) mais c'est honteux que la chasse existe seulement pour le plaisir et pour l'argent.
Les descriptions bien que répugnantes semblent justes, sont précise mais cela m'a outré de connaître dans les moindres détails comment on tue une baleine: la tuerie, le dépeçage, le fondoir, la récupération de la graisse pour faire des huiles... C'est franchement dégueulasse. En fait, tout ce qui peut être récupéré est bon à prendre, le reste étant tout simplement rejetté à la mer, à la merci des créatures marines. Vous comprendrez à quel point j'ai saturé avec cette avalance de description à faire vomir et ce, tout le long du roman.
C'est une histoire inspirée de faits réels et j'ai trouvé que l'auteur a fait du bon travail en alliant faits véridiques et fiction.

 Bien que traitant d'un sujet qui me répugne au plus haut point, je ne peux nier que c'est un bon livre, l'histoire tenant la route de bout en bout.

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