Kenshin le Vagabond, tome 1 : Kenshin, dit Battosaï Himura de Nobuhiro Watsuki
Titre VO: Rurouni Kenshin
Auteur: Watsuki Nobuhiro
Traducteur: Wako Miyamoto/Olivier Prézeau
Adaptateur+Lettrage: Bakayaro!
Editeur: Glénat
Genre: manga, shônen
Parution: 1998
Pages: 203
Prix: 6,90 €
Au milieu du siècle dernier, le Japon s'apprête à entrer dans l'ère Meiji, passant sans transition du Moyen Age à l'industrialisation. Les samouraïs n'ont plus leur place dans cette société moderne où les guerriers sont moins utiles que les commerçants. Sans emploi, n'ayant plus le droit de porter le sabre, confrontés aux fusils et aux canons, les samouraïs vont peu à peu disparaître pour entrer dans la légende.
Kenshin est l'un de ces guerriers perdus. Grand maître de sabre, il est devenu un vagabond errant sur les routes du Japon. Mais son esprit chevaleresque et son courage vont faire de cet ancien mercenaire un justicier aimé et respecté.
"Il y a 140 ans, Kyôto était pris dans le tourbillon mouvementé de la fin de l'ère Edo, une époque d'ouverture sur le monde, marquée notamment par l'embarquement des "navires noirs" dirigés par le commandant Perry."
Par contre, au début, ça m'a un peu perturbé que Kenshin ressemble tant à une fille. Il faut dire que la couverture est trompeuse. En la voyant, je me suis dis: "Chouette! Un manga avec une fille samouraï! ça peut être intéressant car j'aime beaucoup quand les femmes déjouent les codes, préférant se battre comme un homme!". Ah! Bah non, c'est un homme!
Je m'y suis faite rapidement car il a beau avoir une dégaine et un physique plutôt féminin, il n'empêche que son style en jette, il est d'ailleurs facilement reconnaissable de par sa cicatrice en forme de croix sur sa joue gauche. Il est rigolo, surtout avec ses "oyo" (d'ailleurs, je ne sais toujours pas ce que veut dire ce petit mot qu'il sort à tout bout de champ, ça semble vouloir dire: "quoi?", "vraiment?", "aïe!" et il y a sûrement d'autres significations), maladroit (dans ses paroles, dans ses gestes aussi parfois), tête en l'air tout en étant juste, sérieux quand il le faut et mystérieux. Mais surtout, Kenshin ressemble à un homme lorsqu'il combat. Tout est dans le regard. Son regard est déterminé, froid, le tueur prend le dessus. Une fois le sabre en main (il a la particularité de combattre avec un sabre à lame inversée, pour ne pas tuer), il est incroyable, personne ne peut le vaincre. Il contrôle son agressivité, son envie de tuer et se concentre sur le fait qu'il veut protéger les plus faibles, se racheter pour chaque vie qu'il aura prise jadis. Kenshin Himura (de son vrai nom) se décrit comme un vagabond plutôt que comme un assassin (pour signifier que cette vie est loin derrière lui). Il est d'ailleurs surnommé Battosaï Himura (meilleur sabreur, assassin de l'Ere Edo qui combattit pour que la nouvelle Ere Meiji voit le jour (ère dans laquelle le port du sabre est interdit mais Kenshin ne quitte jamais le sien).
A peine arrivé en ville, il est happé dans les intrigues et les bagarres. Tout commence par des meurtres, soi-disant commis par le légendaire Battosaï Himura. Bien sûr, quelqu'un aura usurpé son identité. Il va alors rencontré une jeune fille du nom de Kaoru, ravissante, qui est à la tête d'une école de kendô. J'aime beaucoup leur relation à Kaoru et Kenshin (en espérant qu'il y ait plus entre eux à l'avenir). Bien que tenant à son indépendance, il va rester pour l'aider à gérer son école et prendre sous son aile un jeune garçon turbulent du nom de Yahiko, il n'est pas en très bons termes avec sa prof Kaoru (toujours à se chamailler, ces deux-là). A la fin, un certain Zanza veut l'affronter, de son vrai nom Sanosuke Sagara. Balèze lui aussi, plus jeune, avec une arme impressionnante. Un combat du tonnerre s'annonce. Un adversaire à la hauteur de Kenshin? Quelle sera l'issue de ce combat? A suivre.
5/5
Coup de coeur
Manga: 28 tomes (saga terminée)
Romans: 2 tomes
Animé: 95 épisodes (série terminée)
Films: Rurouni Kenshin (2012), Rurouni Kenshin : Kyôto Taika-hen (août 2014), Rurôni Kenshin: Densetsu no Saigo-hen (septembre 2014)