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Le monde enchanté de Marine
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  • Marine, blogueuse, une accro aux livres et plus encore aux mangas, bujoteuse, amoureuse des chats, addict aux dramas et à la K-Pop, gameuse dans l'âme et fan des jeux Assassin's Creed et avide d'échanges avec d'autres lecteurs passionnés.
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21 février 2014

Assassin's Creed : Forsaken - extraits

Assassin's Creed, tome 5 : Forsaken

 

Mon salut ne reçut que pour réponse un rot de Thomas.
_ Charmant, cracha Charles.
_ Ne faites pas cette tête, Charles, dis-je en souriant. Il finira par vous plaire.

 

 

"Je suis un maître des lames. Jamais je ne prends le moindre plaisir à tuer. Je suis simplement doué pour ça."

 

 

 

_ Ces images, que représentent-elles?
Ziio avança vers le mur pour les examiner. L'une en particulier attira son attention. C'était un dieu ou une déesse portant une coiffe ancienne et élaborée.
_ Elles racontent l'histoire d'Iottsitison, dit-elle gravement, qui visita notre monde et le façonna, afin qu'il porte la vie. Son voyage fut difficile, plein de dangers et de grands périls. Mais elle croyait au potentiel de ses enfants et à leurs réussites futures. Bien qu'elle ait depuis longtemps quitté le monde physique, ses yeux veillent toujours sur nous. Ses oreilles entendent nos paroles. Ses mains nous guident. Son amour nous donne notre force.

 

 

Je ne l'ai jamais vraiment connu. Je le croyais pourtant, mais lorsque j'ai lu son journal, je me suis rendu compte que je ne savais rien de lui. Et aujourd'hui, il est trop tard... Trop tard pour lui dire que je m'étais fourvoyé à son sujet. Trop tard pour lui présenter mes excuses...

 

_ Les compromis. Tout le monde a insisté sur ce point, et je dois apprendre à en faire. Mais pas de la même manière que les autres, je pense. Je comprends maintenant que les choses prennent du temps, que la route est longue et voilée de ténèbres. Elle ne me mènera pas toujours là où je désire aller _ et je doute d'en voir un jour le bout. Mais je l'emprunterai quand même.

 

 

Avec Père, j'avais parfois le sentiment que le simple fait de penser, de réfléchir, suffisait; que le voyage était plus important que la destination. Pour lui, les faits et, quand je lis les pages les plus anciennes de mon journal, plus encore, le concept même de "vérité", avaient des propriétés changeantes, une nature sans cesse fluctuante et insaisissable.

 

 

Père disait toujours: "Pour voir le monde autrement, il faut commencer par penser autrement". Cela peut sembler idiot, voire prêter à rire; peut-être même qu'un jour, en relisant ceci, c'est moi qui en rirait, mais ce que je sais, c'est que parfois, j'avais l'impression d'essayer de multiplier les perspectives, espérant voir un jour le monde comme le voyait Père. Il me semble que personne d'autre que lui n'en avait une telle vision: dans son esprit, rien n'était figé. Tout ce qui semblait vrai pouvait être remis en question, à chaque seconde.

 

 

_ Je voudrais vous demander quelque chose, finit par dire Connor. Vous auriez pu me tuer lors de notre première rencontre. Pourquoi ne l'avez-vous pas fait?
"J'aurais pu te laisser mourir sur l'échafaud", pensai-je.
"J'aurais pu laisser Thomas te tuer dans la prison de Bridewell."
Qu'est-ce qui m'en avait empêché lors de ces deux occasions? Quelle était la réponse? Est-ce que je me faisais vieux? Sentimental? Peut-être étais-je nostalgique d'une vie que je n'avais jamais connue.
Il n'y avait aucune de ces hypothèses que je souhaitais soumettre à Connor, cependant. Après une pause, j'éludai sa question avec un:
_ La curiosité. D'autres questions?

 

 

_ Vous ne vous souciez plus de rien depuis des années, Haytham. Je ne me souviens pas de la dernière fois où j'ai vu autre chose que de la faiblesse dans votre regard.
_ Ce n'est pas de la faiblesse, Charles. C'est du doute.
_ Du doute, alors, cracha-t-il. Cela ne sied pas beaucoup au Grand Maître des Templiers, vous ne croyez pas?
_ Peut-être. Ou peut-être ai-je compris que seuls les enfants et les imbéciles ne doutent pas.
Je regardai pas la fenêtre. Je pouvais désormais distinguer les navires à l'oeil nu.
_ Foutaises, répliqua mon ami. C'est du discours d'Assassin. La foi est l'absence de doute. C'est tout ce que nous attendons d'un chef: la foi.

 

 

 

_ Arrêtez-vous, étrangers! gronda un garde en sortant des ombres, dérangeant le brouillard qui tourbillonnait autour de ses chevilles. Vous êtes sur une propriété privée. Que venez-vous faire ici?
Je relevai mon chapeau pour lui montrer mon visage.
_ Le Père de la Compréhension nous guide, répondis-je, et l'homme sembla se détendre, même s'il regardait toujours Connor avec méfiance.
_ Toi, je te reconnais, me rétorqua-t-il. Mais pas le sauvage.
_ C'est mon fils.
Cette phrase me laissa un goût étrange dans la bouche.
Pendant ce temps, le garde examinait Connor avec attention puis, après un dernier coup d'oeil, il me lança:
_ On a goûté au fruit de la forêt, hein?
Je lui laissai la vie sauve. Pour l'instant. Je me contentai de sourire.

 

 

_ Que proposez-vous? demanda-t-il avec méfiance.
[...]
_ Une trêve. Peut-être... peut-être que passer un peu de temps ensemble, nous ferait du bien. Tu es mon fils après tout, et je peux encore te sauver de ton ignorance.
Il y eut un silence.
_ Ou je peux te tuer maintenant si tu préfères, ajoutai-je en riant.

 

 

 

_ Père, dit-il quand il se retrouva sur le dos avec ma lame contre sa gorge.
_ Connor, répondis-je, sardonique. Une dernière parole?
_ Attendez.
_ Choix décevant.

 

 

Plus on se sent paralysé, abêti et insensible, plus longue et intense sera la période de deuil.

 

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