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Le monde enchanté de Marine
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  • Marine, blogueuse, une accro aux livres et plus encore aux mangas, bujoteuse, amoureuse des chats, addict aux dramas et à la K-Pop, gameuse dans l'âme et fan des jeux Assassin's Creed et avide d'échanges avec d'autres lecteurs passionnés.
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28 décembre 2013

Starcrossed, tome 1 : Amours Contrariés - extraits

Starcrossed, tome 1 : Amours Contrariés

Il prit son visage entre ses mains et examina ses blessures, puis la relâcha.
- Tu as beau guérir très vite, tu auras quand même quelques hématomes. Tu ferais bien d'éviter ton père, ce soir.
- Je lui dirai que tu m'as tabassée, dit Hélène en sautant à bas de la table.
- Et je lui dirai que tu adores ça, rétorqua-t-il d'une voix nonchalante.



_ Tu sais, je ne croyais pas au "visage qui a lancé sur les mers mille navires". J'ai toujours détesté ce passage, dans l'Iliade. ça me faisait rire.
Il secoua tristement la tête.
_ C'est ridicule, quand on y pense. Une guerre de dix ans parce qu'un lâche égoïste s'est enfui avec une femme infidèle... ça me rendait furax et j'en voulais à Pâris et à Hélène d'avoir été si faibles. J'ai été assez bête pour jurer qu'à leur place, je n'aurais jamais fait comme eux _ que j'aurais été plus fort. Et deux semaines plus tard, j'ai vu ton visage pour la première fois...
_ Attends, l'interrompit Hélène.
Elle cligna des yeux sous l'effet de la soif et de la fatigue.
_ Je ne suis pas cette reine capricieuse qui a permis qu'une ville entière soit détruite parce qu'elle avait quitté son mari pour un autre homme! Peu importe que mon horrible mère m'ait appelée Hélène. Je n'ai rien à voir avec Hélène de Troie!



"- Ferme les yeux, murmura-t-il.
Le coeur d'Hélène tambourinait dans sa poitrine. Mais le pire, c'est qu'elle avait l'impression qu'il l'entendait.
- Calme-toi, dit-il en souriant, les yeux toujours fermés. Essaie de ralentir ton pouls si tu peux.
- J'essaie. Tu es obligé d'être si près ? demanda-t-elle d'une voix fragile.
- Oui. Je ne veux pas que tu partes loin de moi. Ce serait trop dangereux, répondit-il, impassible."




L'espace d'un instant, Hélène vit Lucas à travers les yeux de son père : un jeune garçon trop beau, trop musclé, trop bien habillé et qui conduisait une trop belle voiture.
[...]
Tandis qu'il se dirigeait vers sa voiture, Hélène entendit son père marmonner :
— Bon sang, il pourrait pas avoir de l'acné comme tout le monde, celui-là...
— Papa ! protesta-t-elle, gênée. Bonsoir, Lucas.
— Bonsoir, Hélène...
— Bon, ça suffit. Rentre à la maison, toi, ordonna Jerry, nerveux, en la poussant vers la porte. Ça ne me dérangerait pas que tu recommences à le détester, tout compte fait...
Hélène entendit Lucas rire alors qu'il démarrait la voiture.



Si tu ne sais pas que l'amour peut rendre fou, c'est que tu manques d'expériences.




_ On a discuté. On ne se déteste plus.
_ Discuté ? Ouais, c'est ça. Je veux bien croire qu'il a été question de langues, mais de langage, pas sûr.



A la fin des cours, un mercredi, alors que Lucas l´accompagnait á son entraînement, il vit Zach changer brusquement de direction en l´apercevant.
- Zach te court après ? demanda Lucas en écarquillant les yeux.
- Oh, non, pas vraiment...je crois qu´il veut me parler d´un truc, répondit-elle, évasive.
- C´est ça, railla Lucas, méprisant. Est-ce que Zach a des raisons de croire que tu es célibataire ?
- Mais non ! Qu´est-ce que tu racontes ? s´exclama-t-elle, éberluée.
- Est-ce que tu lui a dit que toi et moi n´étions pas vraiment ensemble ? Parce que je ne...
Il s´interrompit et passa la main dans ses cheveux tout en arpentant le couloir.
- Qu´est-ce que tu dis aux gens, Hélène ? Qu´est-ce que tu leur dit sur nous ?
Sa silhouette devint floue, tandis qu´il réfractait la lumière, en proie á une vive agitation.
- Je n´ai rien dit a personne ! s´écria Hélène d´une voix anormalement aigüe.
- Qu´est-ce que tu cherches ? A me rendre jaloux ? Ou tu n´as pas la patience d´attendre et tu cours déjà après quelqu´un d´autre ?
La colère emporta Hélène.
- Je ne cours après PERSONNE ! hurla-t-elle
[...]
- Pas bête, jaloux, corrigea Hélène, encore étourdie. Et il faut que ça change, reprit-elle d´un ton grave. Tu n´as aucune raison d´être jaloux, Je t´ai dit que je ne voulais personne d´autre que toi. Je n´ai jamais eu personne d´autre que toi !



_ Tu as autant d'agressivité qu'une plante verte, marmonna Hector en levant les yeux au ciel.

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